Il s’agit de 17 de 80 assaillants qui sont des présumés auteurs des actes de barbarie que déplorent plus d’un dans la province de Mai-Ndombe spécialement dans le territoire de Kwamouth qui ont été présentés à la gouverneure. Selon les sources sur place ces malfrats, « ont participé au meurtre des chefs coutumiers et des populations. Ils sont accusés d’incendie de maisons, meurtres et saisie des biens d’autrui. Ces assaillants ont été trouvés dans la périphérie de Béthanie avec des armes calibre 12 et des AK ». Ils ont été arrêtés dans la localité de Mashambio, en territoire de Kwamouth.
Après l’arrestation, place faite à la justice, l’un des présumés se dit disposé à collaborer avec la justice dans cette affaire, après avoir passé aux aveux. De son nom Christian Kipasa a déclaré avoir participé aux meurtres de plusieurs personnes dont le chef du village Engweme, Antoine Liku, que l’incriminé a avoué avoir « égorgé et décapité ». Tout récemment, 57 présumés auteurs de massacres dans ce même conflit teke-yaka, ont été arrêtés à Kimpana dans le territoire de Bagata, province du Kwilu, par les forces de défense et de sécurité dans ces coins.
Il faut rappeler que ça fait déjà près de 4 mois que cette crise ayant causé près de 180 morts persiste dans le grand Bandundu spécialement à Kwamouth. Après la visite de quelques membres du gouvernement, la Gouverneure de Mai-Ndombe a effectué une visite de réconfort à quelques déplacés de Kwamouth à Mashambisho. 847 déplacés de Kwamouth, selon les chiffres officiels, soit 344 hommes, 168 femmes et 335 enfants, dans cette localité ont été visité.
L’autorité provinciale a dit être venue rassurer tous « les rescapés de leur protection et de leur prise en charge tant alimentaire que sanitaire pendant ces moments difficiles qu’ils sont en train de traverser ». Elle a promis de s’investir corps et âme pour trouver des solutions idoines en faveur de ces populations de Kwamouth. La gouverneure a apporté dans sa gibecière un important lot de vivre et autres biens aux déplacés, regroupés dans des endroits de cantonnement dont l’école primaire protestante Dwami.
Emille Kayomba