A travers une déclaration conjointe, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et l’Union européenne ont réagi sur la publication du calendrier électoral par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le samedi 26 novembre 2022.
En tant que partenaire du la RDC sur le processus, elle a d’abord félicité cette initiative de Denis KADIMA consistant à la publication du calendrier électoral, et l‘annonce de la date des élections locales, provinciales, législatives nationales et présidentielles prévues pour le 20 décembre 2023 et disent les réaffirmer. « leur attachement aux principes partagés de transparence, de liberté, d’inclusivité, et d’impartialité à chaque étape de la préparation des prochains scrutins, afin de garantir la participation de l’ensemble de la population aux élections ».
Pour elle, la CENI doit amplifier ses efforts de redevabilité et de transparence afin de renforcer la crédibilité du processus électoral, à travers une coopération étroite avec toutes les parties prenantes concernées, notamment la facilitation, en temps utile, de l’accréditation et l’accès aux observateurs, afin d’assurer le bon déroulement des différentes opérations préparatoires.
L’implication de toutes les parties
« Les partenaires appellent toutes les parties impliquées dans la préparation des prochains scrutins à travailler ensemble pour surmonter les contraintes budgétaires, juridiques, sanitaires, logistiques et sécuritaires identifiées par la CENI. Ils attachent une importance particulière à la création des conditions permettant la tenue des élections dans les zones touchées par des conflits, y compris dans l’Est du pays.
Ils appellent les autorités compétentes à rechercher l’adhésion au processus électoral de tous les acteurs concernés, particulièrement des partis politiques et la société civile, en garantissant l’espace démocratique, y inclus la liberté d’expression et la liberté des médias, essentielles pour la consolidation de la démocratie et la stabilité en RDC ». Ces pays disent réaffirmer leur soutien au Gouvernement congolais dans l’organisation d’élections transparentes, libres et inclusives, dans les délais prévus par la Constitution .
Et l’insécurité dans l’Est ?
S’agissant de l’insécurité dans l’Est de la RDC suite à l’agression rwandaise en appui au M23, La communauté internationale témoigne, à travers ce communiqué, leur solidarité avec les populations victimes des conflits, en particulier dans l’Est du pays avant de réitérer « leur soutien en faveur des efforts diplomatiques régionaux, notamment les processus de Nairobi et de Luanda, qui visent au cessez-le-feu, à la désescalade, au retrait et désarmement des groupes armés actifs dans le pays et à la création des conditions d’une paix durable en RDC ».
Notons que, cette déclaration intervient dans un contexte où une grande partie de l’opinion congolaise dénonce le silence de la communauté internationale suite à la situation de guerre que livre le M23 appuyé par le Rwanda, particulièrement les massacres de près de 300 civils à Kishishie
Muamub