C’est après-midi, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU tiendront des consultations à huis clos pour examiner la situation préoccupante en République démocratique du Congo (RDC). La réunion, initiée à la demande de la France, verra l’intervention par vidéoconférence de Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et chef de la MONUSCO.
La réunion fait suite à une note blanche, distribuée le 9 janvier par le Département des opérations de paix (DPO), qui détaille la détérioration continue de la sécurité dans l’est de la RDC. Malgré l’accord de cessez-le-feu signé en août 2024 entre la RDC et le Rwanda, dans le cadre du processus de Luanda piloté par l’Angola, la violence persiste.
Le groupe rebelle Mouvement du 23 Mars (M23) a intensifié ses offensives, étendant son emprise dans la province du Nord-Kivu. La capture de Masisi-centre, une position stratégique, marque une nouvelle escalade dans ce conflit. Selon le rapport, cette offensive a causé la mort d’au moins sept civils et forcé le déplacement de 200 000 personnes, aggravant une crise humanitaire déjà alarmante.
La réunion du Conseil vise à examiner les réponses internationales face à cette crise et à évaluer le rôle de la MONUSCO dans la protection des civils et la stabilisation de la région. La France, en tant que porte-plume sur les questions liées à la RDC, espère mobiliser une action collective face à l’expansion du M23 et aux tensions entre Kinshasa et Kigali.
Les attentes sont élevées pour que des mesures concrètes soient envisagées afin de répondre à cette situation critique et de relancer les efforts de paix dans une région en proie à des décennies d’instabilité.
La rédaction de b-onetv.cd