Les langues commencent à se délier concernant le refus du président de la République, de se rendre, dans les prochains jours, dans la capitale Belge, Bruxelles, pour participer au sommet Union Européenne – Union Africaine.
Il semblerait qu’un piège aurait été tendu au Chef de l’Etat congolais, dans un plan qui consiste à valoriser la thèse du partage des richesses congolaises avec certains pays voisins, dont le Rwanda. L’opinion se rappellera d’une campagne que menait, en son temps, Sarkozy, lorsqu’il était aux affaires, sur ce qu’il convenait de faire, pour mettre fin aux guerres dans les pays des Grands Lacs Africains. Selon lui, il fallait, simplement que la République démocratique du Congo, partage ses richesses avec des pays moins nantis, dont le Rwanda de Paul Kagame.
Comme par un tour de passe-passe, et après avoir fait croire au Président Rd-congolais, que la communauté internationale appuyait la République démocratique du Congo, sous le régime de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, voilà que resurgit la thèse Sarkozy, dans un piège qui devait fonctionner de la manière suivante : dans la série des différents discours des Chefs d’Etat, Paul Kagame aurait eu à prononcer un discours portant sur ce sujet brulant, et aurait été très applaudi par l’assistance, une sorte de brigade d’applaudisseurs préparés à cet effet. Ensuite, tous ces gens se seraient retirés, alors que le discours du Président congolais, était programmé après celui de Kagame, si bien, que le Président Tshisekedi, aurait eu à prononcé son discours dans une salle pratiquement vide.
L’effet produit, aurait été que la communauté internationale soutenait Paul Kagame, tout en désavouant la position Rd-congolaise sur cette question. Il est donc important que les congolais soient conscients de ce qui se trame contre leur pays par la communauté internationale, sous l’impulsion de certains leaders mondiaux, un peu comme en 1885 à Berlin, où un immense territoire au centre de l’Afrique, a été attribué à un roi occidental : Léopold II de Saxe Cobourg Gotha.
L’opinion se souviendra aussi des menaces du Tchad qui voulait, de gré ou de force, détourner l’eau de la rivière Oubangui, pour approvisionner le lac Tchad asséché.
Apprenons donc à suivre les cheminements de la défense des intérêts de notre pays, sans tenir compte des couleurs politiques des uns et des autres.
Pascal Hamici