Les États-Unis envisagent d’imposer des restrictions d’entrée sur leur territoire à l’encontre des ressortissants de 43 pays, dont la République démocratique du Congo (RDC), selon des informations rapportées par le New York Times. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer les mesures de sécurité aux frontières américaines.
Les pays concernés seraient répartis en trois catégories distinctes :
Catégorie rouge : Les ressortissants de pays tels que l’Afghanistan, le Bhoutan, Cuba, l’Iran, la Libye, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen se verraient interdire totalement l’entrée aux États-Unis.
Catégorie orange : Des nations comme le Bélarus, l’Érythrée, Haïti, le Laos, la Birmanie, le Pakistan, la Russie, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Turkménistan feraient face à des restrictions de visa significatives. Dans cette catégorie, seuls certains voyageurs d’affaires aisés pourraient être autorisés à entrer, tandis que les visas touristiques et d’immigration seraient largement limités. De plus, des entretiens en personne seraient requis pour l’obtention d’un visa.
Catégorie jaune : La RDC, aux côtés de 21 autres pays majoritairement africains tels que l’Angola, le Bénin, le Cameroun et le Mali, disposerait de 60 jours pour améliorer ses procédures de sécurité et de vérification des voyageurs. À défaut, ces pays pourraient être reclassés dans une catégorie plus restrictive, entraînant des limitations accrues pour leurs citoyens souhaitant se rendre aux États-Unis.
Cette liste, élaborée par le département d’État américain, est encore en cours d’examen et pourrait être modifiée avant sa validation finale par la Maison-Blanche. Les autorités américaines n’ont pas précisé si ces restrictions s’appliqueraient aux détenteurs actuels de visas ou de cartes vertes. Ces mesures rappellent les interdictions de voyage imposées lors du premier mandat de Donald Trump en 2017, qui avaient suscité de vives controverses et des batailles juridiques avant d’être validées par la Cour suprême.
Les autorités congolaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette annonce. Si ces restrictions sont mises en place, elles pourraient avoir des répercussions significatives sur les étudiants, les hommes d’affaires, les touristes et les familles de la diaspora congolaise vivant aux États-Unis. De plus, elles pourraient affecter les relations diplomatiques entre la RDC et les États-Unis, certains pouvant percevoir cette décision comme une sanction injuste.
Junior Kulele