Dans la ville de Kolwezi dans le Lualaba, une foire de la sous-traitance est projetée dans la vision et l’ambition de déboucher sur l’émergence d’une classe moyenne, que le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, tient à l’application de la loi N° 17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé pour l’émergence d’une classe moyenne, en République démocratique du Congo.
Initié par le groupe Stella et Média, une société de droit Congolais, en cas de réussite de ce projet, il est sûr que la République démocratique du Congo, disposera, à son tour d’une expertise couvrant plusieurs domaines pour développer le pays. C’est donc, avec une attention toute particulière que nous suivrons, pour ainsi dire, à la trace, le processus de la mise en place d’une nouvelle classe d’hommes et de femmes d’affaires, évoluant sur un tissu économique, plus clair et plus prometteur, à la satisfaction de tous les Congolais, surtout les plus doués pour aborder les réalités du monde des affaires.
C’est-là, une condition sine qua non, pour que la République démocratique du Congo, sorte la tête de l’eau, notamment par la création d’une véritable classe moyenne. La césure actuelle, de la communauté congolaise, c’est d’avoir, d’un côté, des nantis, lesquels concentrent entre leurs mains, plus de 90% de revenu national, alors que ce qui reste est partagé, soit 10%, est partagé par plus de 80% de la population globale de toute la population congolaise. Dans ces conditions, il est pratiquement impossible qu’une telle communauté nationale puisse accéder au développement, le grand souci qui préoccupe l’actuel Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
C’est le sempiternel problème de la répartition des richesses nationales, que, de génération en génération, on déplore en République démocratique du Congo, et ce depuis l’indépendance en 1960. Ainsi, l’organisation d’une foire de la sous-traitance, laquelle serait confiée aux seules entreprises congolaises, s’avère être un moyen des plus efficaces, pour pouvoir créer cette classe moyenne tant désirée. A cela, il faudra ajouter les moyens de financement ad hoc, et aussi la formation des entrepreneurs et autres cadres pour pouvoir y arriver.
Pascal Hamici