Le gouvernement de la République démocratique du Congo appelle à éviter la violence contre la force région de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EACRF). C’est le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya qui le dit lors du briefing de ce mercredi co-animé avec le VPM en charge de la fonction publique. Cet appel est une réponse à l’ultimatum de 48 heures du groupe d’autodéfense Wazalendo lancé à la Force régionale, lequel délai cette dernière devrait quitter le sol congolais. « ici il fait attirer l’attention des uns et des autres que nous nous portons le message au plan diplomatique. Il est hors de question d’envisager une quelconque forme de violence contre la force régionale, » dit Patrick Muyaya.
Le ministre de la communication a saisi l’occasion pour rappeler ce que Kinshasa pense de la force régionale de l’EAC. « La position du gouvernement est très claire. Nous voulons le départ, à l’expiration de échéance le 08 décembre, de la force régionale. Nous le voulons parce qu’il y a des faits qui démontrent que la force régionale n’a pas donné les résultats qu’il faut dans un temps convenu. » il dit aussi comprendre l’énervement de la population quand à ce.
Concernant la question de Wazalendo, Patrick Muyaya a fait savoir que c’est un concept général qui se résume à « nos patriotes qui se battent pour la défense de la patrie parce qu’en face vous avez des gens qui viennent massacrer. Des gens qui viennent tuer.» Si les contingents étrangers des forces de l’EAC quitteront la RDC en décembre prochain après plus d’une année sur le territoire national, il faut dire aussi que c’est le cas avec la MONUSCO après plus de 20 années de présence. Les deux organisations ont été déjà saisies officiellement.
Emille Kayomba