Il s’est ouvert ce lundi 19 juin 2023 à Kinshasa, la conférence internationale de deux jours, le 19 et 20 juin, sur les violences basées sur le genre à Kinshasa. Ces assises internationale, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, étaient placées sous le thème : » Travailler ensemble pour mettre fin aux violences basées sur le genre en RDC ». Elles réunissent près de 200 experts nationaux et internationaux engagés dans la lutte contre les violences Basées sur le genre (VBG).

Ainsi le Président de la République a indiqué avoir tenu personnellement à présider ce lancement, « afin de réaffirmer mon engagement à tout mettre en œuvre pour que la RDC en particulier et l’Afrique en général deviennent des espaces où les droits des femmes seront autant respectés que ceux des hommes », a-t-il fait savoir, tout en se réjouissant d’avoir reçu de l’Afrique le mandat d’implémenter la Masculinité Positive dans le continent mais surtout d’amener les États africains à adopter la toute première convention dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et filles dont l’adoption est espérée en février 2024.

En République démocratique du Congo, les statistiques démontrent que 45 % des femmes ont déjà été victimes d’une des formes de ces genres de violences comprises comme l’ensemble des violences sexuelles (viol), violences physiques ( frappes ), violences émotionnelles ( insultes ), violences économiques ( mariages précoces ). Plusieurs experts et personnalités ont également pris la parole, notablement l’expert et professeur Lututala qui a indiqué que les VBG sont exacerbées, dans le contexte de la RDC, par les pesanteurs socioculturelles, la pauvreté et les conflits armés. Il en est de même pour la Coordinatrice du service spécialisé du Chef de l’Etat chargée de la jeunesse, lutte contre les VBG et traite des personnes, Mme Chantal Mulop, qui a expliqué toute l’importance de ces assises pour la RDC particulièrement.
Emille Kayomba