Le Gouvernement militaire de la province du Nord-Kivu a dressé un bilan officiel de la manifestation de ce mercredi 30 août a Goma initiée par une secte, qui a donné lieu à 7 morts dont 1 policier, plusieurs blessés et 158 personnes ont été mises à l’arrêt dit dans un communiqué le porte-parole du Gouverneur Constat Ndima. Certaines sources signalaient au cours de la journée qu’il y a 10 morts et plusieurs blessés. La secte en question, se nomme “ la foi naturelle authentique messianique vers les nations” (FNAMN), s’appelant aussi Wazando.
Elle réclamait le départ de la Monusco, de la Force de la Communauté des Etat d’Afrique de l’Est et d’autres ONG internationales. Selon l’armée qui parle du responsable de cette secte le prophète Bisimwa Ephrem, ce dernier « avait été reconnu auteur d’un cas similaire qui avait encore causé la mort de plusieurs de ses adeptes en Province du Sud-Kivu, » lit-on dans ce communiqué, rendu public quelques heures après, signé par le Colonel Ndjike Kaiko.

Ainsi, poursuit-il, « les Forces de Défense et de Sécurité ont pris toutes les précautions et ont stoppé professionnellement les aventures de ces fauteurs des troubles jouant le jeu de l’agresseur M23/RDF. »Tout en rassurant la population de l’accalmie, le gouvernement militaire a également mis en garde, « pour la toute dernière fois, quiconque se permettrait une fois de plus de se livrer à pareil acte.» Cette manifestation qui du reste était interdit par les autorités de la province a paralysé les activités socio-économique de la ville de Goma. L’église de la secte en cause a été incendiée.
Emille Kayomba