La marche de l’opposition de ce samedi 20 mai 2023 a été marquée par une répression qui n’a laissé personne indifférente. Même le Ministre des droits humains, Albert Fabrice Purela, est sorti de sa tanière et a haussé sa voix pour exprimé son mécontentement face a cet état de choses, où les reppressions de la police ont touché même les mineurs, et ce, de manière cruelle, laissant perplexe tout congolais qui tombe sur ces images qui circulent en vogue sur les réseaux sociaux. « Bien que comprenant à juste titre les impératifs de sécurité intérieure imposés par les nombreux défis auxquels font face la ville de Kinshasa et ses environs, nous condamnons avec la dernière énergie les actes de répression perpétrés par certains éléments de sécurité face aux manifestants de ce samedi 20 mai 2023, » a indiqué le Ministre des droits humains Albert Puela.
Toutefois, il a également appelé à une responsablisation collective et individuelle pour interioriser les impératifs sécuritaires; le non enrolement des mineurs dans des combats politiques, le respect tant des lois de la République, que des orientations des autorités politico-administratives. Selon ce membre du Gouvernement Sama Lukonde, « le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions et du respect des droits de l’homme, ne tolère aucunement la violation de ceux-ci quelle que soit la motivation, » a dit Albert Puela, qui demande aussi de la justice des enquêtes urgentes sur les violations des droits de l’homme constatées ce samedi.
Il faut dire que la marche de l’opposition de ce jour a connu beaucoup de dérapages notamment des répressions de la part de la police nationale, avec des blessés et des arrestations des militants.
Emille Kayomba