Dans un contexte de crise sécuritaire persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le leader politique Martin Fayulu a exprimé son soutien à l’initiative de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC) en faveur d’un pacte social pour la paix et le vivre-ensemble.
Dans une déclaration transmise ce vendredi 14 mars, Fayulu a encouragé les évêques catholiques et les pasteurs protestants à poursuivre leur médiation, estimant que leur engagement est essentiel pour ramener la stabilité en RDC et dans la région des Grands Lacs. « Nous encourageons les Évêques de la CENCO ainsi que les Révérends Pasteurs de l’ECC à continuer, avec une détermination sans faille, leur noble mission pour l’instauration d’un pacte social, garant du vivre-ensemble et de la stabilité en RDC. » a-t-il déclaré.
M. Fayulu a également dénoncé le rejet par une majorité d’administrateurs de sa proposition de création d’une Commission de crise, qu’il voyait comme une tentative pour sauver la saison difficile que traverse le pays.
M. Fayulu a réitéré son appel à tous les Congolais et aux parties prenantes à adhérer à cette initiative, que les leaders religieux présentent comme une solution de sortie de crise. Dans cette perspective, il a aussi salué l’implication du président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço, pour ses efforts visant à restaurer la paix en RDC. Ce soutien intervient alors que l’Angola joue un rôle clé de médiateur dans la crise sécuritaire qui secoue l’Est du pays.
Martin Fayulu souligne que l’initiative de la CENCO et de l’ECC représente une opportunité cruciale pour amorcer un processus de paix durable. Il appelle ainsi toutes les forces politiques et sociales à s’impliquer pleinement afin d’endiguer la crise et d’éviter que le pays ne sombre davantage dans l’instabilité.
Ce plaidoyer intervient à un moment où la communauté internationale, notamment l’ONU et l’Union africaine, multiplie les initiatives diplomatiques pour résoudre le conflit, avec des appels à la cessation des hostilités et à un dialogue politique inclusif.
Emille Kayomba