Alors que l’organisation mondiale de la Santé vient de déclencher depuis ce 14 août son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de variole du singe en Afrique, la RDC elle aussi se met en alerte. Le ministre de la Santé sensibilise les congolais à la prévention, car aujourd’hui le pays connaît plus de 15 660 cas et plusieurs centaines de décès alors que les chiffres étaient dans les centaines en 2022. La possibilité de la vaccination est aussi de mise. Le ministre Roger Kamba a aussi fait savoir, lors du briefing presse de ce jeudi 15 août, que la résurgence de cette maladie en Afrique est du aussi à une variante qui se transmet par la voie sexuelle.
Le ministre Roger Kamba a laissé entendre que les facteurs, c’est le problème d’immunité d’autant plus que cette variante est très dangereuses, parce les symptômes ne se voient pas. De 26 provinces de la RDC, 15 sont touchées par la variole de singe. En pôle position, il y a 4 provinces, dont l’Équateur, le Sud-kivu, le Sankuru et le Sud-Ubangi. Les autorités congolaises sensibilisent sur le lavage des mains, distanciation physique mais aussi la décontamination des moyens de transport.
La possibilité de la vaccination n’est pas aussi à élaguer, bien que le vaccin coûte cher. « nous avons déjà dans notre stratégie défini le besoin en vaccin. Maintenant il faut accéder à ces vaccins qui sont très chers. C’est pour cela que CDC Afrique a décidé de communiquer là dessus pour que tout le monde se mobilise. Nous avons besoins d’à peu près 3,5 millions de doses de vaccins. Si nous vaccisons un peu plus de 2,5 millions de personnes dans notre pays on peu stopper la maladie. Pourquoi 3,5 millions de doses, parce qu’il y a des vaccins qu’on donne chez les adultes à une dose, et les vaccins qu’on donne aux enfants à deux doses. Mais si on doit avoir ça, c’est des centaines de millions de dollars américains », a indiqué Roger Kamba.
Pour l’histoire, en RDC le monkeypox humain a été d’abord confirmé en 1970. Durant les années 1980, l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) a appuyé la surveillance active des maladies. en 1986, peu de maladies humaines ont été signalées. En 1990, des éclosions des maladies humaines ont été signalées à nouveau. De 2005 à 2007 des nouveaux cas ont été signalés, se concentrant principalement sur le district de Sankuru.
Emille Kayomba