Face à la montée croissante des cas de criminalité urbaine qui sevicent dans la province du Nord-Kivu, et dont les organisations de la société civile dénoncent constamment, les autorités militaires ont pris certaines mesures importantes. A en croire le capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1, il y’a entre autres la mesure d’interdire la vente de vêtements treillis ou des tenues semblables aux uniformes des FARDC et d’organiser des patrouilles mixtes avec la police militaire pour traquer les militaires indélicats, qui s’inscrivent dans les dérapages.
« Nous allons prendre des mesures pour interdire la vente des habits tachetés communément appelés « Pentagone ». Ces habits-là font aussi confusion. Mais aussi renforcer le contrôle aux frontières pour que de tels habits n’entrent pas dans notre milieu, parce que ce sont ces habits là qui font que l’ennemi se dissimule ou bien laisse une mauvaise image sur les forces de l’ordre.» a-t-il dit.
Il est annoncé également des arrestations des militaires qui ont l’habitude de déambuler dans la ville sans documents. « dès qu’on trouve un soldat aux heures de service mais qui est en train de déambuler sur la ville, on va mettre la main sur lui parce que chaque soldat qui est en mission est muni d’un bulletin de service montrant qu’il est en pleine mission et qu’il est autorisé de faire des patrouilles ou bien d’être sur un point donné. Donc ce sont de sont des mesures internes que nous avons prises, il y en a autant mais nous ne pouvons pas tout révéler devant la presse. Mais ce que je vous dis, il y a des mesures pour que de tels cas ne se reproduisent plus ». a avancé Antony Mwalushayi.
Selon lui, toutes ces mesures égrenées, consiste à faire face aux cas d’insécurité devenus monnaie courante dans la partie Est du pays.
Émille Kayomba