Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a supervisé, en tant qu’intermédiaire neutre, une opération délicate de transfert de plusieurs centaines d’anciens membres désarmés des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), accompagnés de leurs familles, de Goma à Kinshasa.
Ces individus, ayant trouvé refuge sur la base de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) à Goma, seront désormais pris en charge par les autorités congolaises.
« Partout où il intervient, le CICR met à profit son expérience pour favoriser un dialogue constructif entre les différentes parties et intégrer des considérations humanitaires dans les négociations », a déclaré François Moreillon, chef de la délégation du CICR en RDC. Il a souligné le rôle crucial du CICR en tant qu’intermédiaire neutre dans des situations complexes, notamment pour limiter les impacts sur les personnes vulnérables.
Le CICR, tout en ne fixant pas les termes des négociations, offre ses bons offices pour garantir le bon déroulement de l’opération. Toutes les parties impliquées se sont engagées à assurer la sécurité des participants au convoi et à collaborer pleinement pour la réussite de cette initiative. Le consentement éclairé des individus concernés a été un préalable respecté à chaque étape.
Face aux défis logistiques et sécuritaires, le CICR appelle l’ensemble des acteurs à respecter le droit international humanitaire et à faire preuve de responsabilité afin de garantir la dignité et la sécurité de toutes les personnes impliquées.
Pascal Nduyiri, envoyé spécial au Nord-Kivu