La session préliminaire des Examens d’État 2025 a été officiellement lancée ce lundi 2 juin à Beni, dans la province du Nord-Kivu, marquant une étape cruciale pour des milliers de finalistes. La cérémonie s’est tenue au complexe scolaire Museke, sous la présidence du vice-gouverneur et commissaire divisionnaire Louis Second Karawa, qui a saisi l’occasion pour rassurer les élèves et la population sur le bon déroulement des épreuves dans l’ensemble de la province — y compris dans les zones sous occupation du M23.
« Le gouvernement a fait sa part. Nous avons envoyé les kits avec l’appui de l’UNICEF, qui assure également le suivi. Nous avons la certitude que les examens se dérouleront sans encombre, même dans les zones les plus sensibles », a déclaré le vice-gouverneur. Cette déclaration vise à rassurer les familles et les candidats dans un contexte sécuritaire particulièrement préoccupant, alors que certains territoires de la province restent sous le contrôle de groupes armés.
Louis Second Karawa a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers, en particulier de l’UNICEF, qui appuient la logistique et le déploiement des matériels dans toutes les zones, afin de garantir à chaque élève la possibilité de passer ses épreuves dans des conditions dignes.
La session a débuté, comme le veut la tradition, par l’épreuve de dissertation, une étape décisive pour les candidats au diplôme d’État. Les autorités provinciales ont réaffirmé leur détermination à maintenir l’agenda scolaire, malgré les défis sécuritaires.
Pascal Nduyiri