Les États-Unis ont officiellement accueilli ce vendredi la signature d’une déclaration de principes entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda, une étape jugée cruciale vers la paix, la stabilité et le développement économique durable dans la région des Grands Lacs.
La cérémonie, présidée par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, s’est tenue à Washington en présence de plusieurs hauts responsables diplomatiques. La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a signé la déclaration au nom de la RDC, tandis que Olivier Nduhungirehe, ministre rwandais des Affaires étrangères, a représenté Kigali. Étaient également présents le secrétaire d’État adjoint Christopher Landau, le conseiller principal pour l’Afrique Massad Boulos et l’ambassadeur Troy Fitrell.
Cette déclaration de principes s’appuie sur les efforts antérieurs menés par l’Union africaine, ainsi que les initiatives diplomatiques régionales soutenues par plusieurs chefs d’État du continent. Elle vise à créer les conditions propices à une désescalade durable dans l’est de la RDC, théâtre de tensions récurrentes liées aux activités des groupes armés et à l’implication présumée d’acteurs extérieurs.
Le document engage les deux pays à respecter l’intégrité territoriale, à cesser tout soutien aux forces négatives, et à travailler ensemble à la restauration de la paix, tout en renforçant la coopération économique transfrontalière.
Dans un communiqué publié à l’issue de la signature, le département d’État américain a réaffirmé son engagement à « soutenir les deux nations dans la mise en œuvre des principes convenus, en étroite collaboration avec les partenaires régionaux et internationaux ». Washington voit dans cet accord un pas important vers la résolution d’un conflit qui a longtemps entravé le développement et la sécurité dans la région des Grands Lacs.
Les États-Unis se sont dits déterminés à accompagner la RDC et le Rwanda dans ce processus, en appuyant les mécanismes de suivi, le dialogue continu et les initiatives de reconstruction économique et sociale.
La signature de cette déclaration marque ainsi une avancée significative dans le processus diplomatique, tout en plaçant les parties devant une responsabilité partagée : celle de traduire leurs engagements en actions concrètes, pour bâtir un avenir de paix et de prospérité pour leurs populations respectives.
Junior Kulele