Le ministre congolais des Finances, Doudou Fwamba Likunde, et son homologue angolaise, Vera Esperança dos Santos Daves da Costa, ont signé le Règlement de la Commission de Supervision du Compte Commun de la ZIC ainsi que l’Accord de partage des revenus et du respect des obligations fiscales relatives à la ZIC – Bloc 14/23, selon une dépêche du ministère congolais des Finances. D’après la même source, cette signature s’est déroulée en présence du président Joâo Lourenço et de plusieurs autres autorités, en marge de la Conférence Internationale Angola Oil & Gas (AOG), organisée du 02 au 03 octobre 2024 par le Gouvernement angolais.
Le 13 juillet 2023, la RDC et l’Angola avaient déjà conclu un Accord de gouvernance et de gestion de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC), située au sud du bloc 14 et au nord des blocs 1, 15 et 31 des concessions pétrolières angolaises. Aux articles 6 et 7, cet accord prévoit la signature d’un Accord de partage des revenus et du respect des obligations fiscales relatives à la ZIC – Bloc 14/23, ainsi que du Règlement de la Commission de Supervision du Compte Commun de la ZIC.
« Le Règlement susmentionné définit les attributions, la composition et le fonctionnement du Comité de Surveillance du Compte Commun de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC). Quant à l’Accord de gouvernance, il établit les règles de répartition des revenus générés par les activités pétrolières entreprises dans la ZIC – Bloc 14/23 », précise la source. Cette initiative de coopération entre Kinshasa et Luanda constitue un enjeu majeur pour les économies des deux pays. Les recettes fiscales attendues dans le cadre de ce projet sont estimées à 5,56 milliards de dollars américains, et seront réparties équitablement à hauteur de 50 % par État.
Avant cette cérémonie, un comité préparatoire s’est réuni pour discuter du consensus autour des recettes destinées à alimenter le compte conjoint, ainsi que de la mise en œuvre de mécanismes visant à renforcer la transparence des opérations liées à la gestion de ce projet d’exploitation.
Emille Kayomba