A 9 moins des élections générales prévues pour décembre 2023 selon le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la classe politique congolaise vibre déjà au rythme du processus électoral en cours qui est déjà dans une étape cruciale, celle du toilettage du fichier électoral. Pour le leader de la plateforme de l’opposition Lamuka et président du parti politique Engagement Citoyen pour le Développement (ECIDE), il est plus qu’imperieux que le Chef de l’Etat actuel quitte le fauteuil dans le délai requis par la constitution.
« Congolais (es), Il est établi que M. Tshisekedi, l’usurpateur, doit partir le 23/01/24 sans autre forme de procès. Les articles 70, 103, 105, 197 al.4, et 198 al.2 de notre Constitution disposent que les mandats des dirigeants politiques ont une durée de 5 ans. On y veillera! » lit-on sur le compte twitter de Martin Fayulu ce lundi 27 mars 2023.
Matin Fayulu qui après le passage du Pape François a Kinshasa Capitale de la République démocratique du Congo, avait dit pardonner à tout ceux qui lui ont volé sa victoire lors des élections de 2018, qui a consacré la passation pacifique du pays au pays, par voie des suffrages. Pour le processus électoral en cours, le propriétaire de Faden House n’a pas confiance en l’organe chargé de son organisation, et a du mal à croire à la tenue des élections en décembre 2023. Ce qui a poussé même le secrétaire général de son parti politique à mettre à nue une proposition en cas de non tenue des crutins dans le délai, qui consisterait à avoir une transition sans Félix Tshisekedi.
Emille Kayomba