A Kinshasa, la défense du climat et de l’environnement a été au cœur du débat. La ville a réussi son test grandeur nature d’abriter la Pré-COP27, assises où l’Afrique a plaidé sa cause à un mois de la COP27 en Égypte. Les travaux préparatoires de Kinshasa ont avant la grande messe mis sur la table la question de l’équilibre entre le développement économique du continent et le respect des engagements climatiques.
Côte à côte face aux défis de réduire la température mondiale de 2 degrés celsius, pays pollueurs et en voie de développement. Ministres et spécialistes de l’environnement d’une soixantaine de pays y étaient réunis pour échanger, débattre et avancer sur les thèmes habituels des négociations sur le climat : adaptation, atténuation, finance, « pertes et préjudices ». Cette rencontre a également été l’occasion de multiples échanges bilatéraux entre Européens, Africains, Asiatiques et Américains.
« Je saisie donc cette opportunité pour remercier au nom du gouvernement la République Arab Egypte pour avoir accepté d’organiser cette Pré-COP27 avec un pays du bassin du Congo dont la forêt constitue l’un de poumon écologique de la planète. La RDC mon pays qui vous accueille à ce jour est un état de plus de 345.444 Kilomètres carré de superficie ouvert a plus de 60 pourcent à la forêt tropical humide. Représentant plus de 62 pourcent du bassin du Congo avec plus de 155 millions de km². » A dit Ève Bazaiba, Vice Premier Ministre, Ministre de l’environnement.
Dans cette quête de défense climatique, il faut tout d’abord remonter le chemin conduisant vers la zone balnéaire égyptienne de Sharmelsher. C’est à Yangambi dans le ventre de la province de laTshopo, que se tient le segment scientifique, ce rendez-vous d’experts a armer les politiques pour bien alimenter les négociations dans la crise climatique. Il faut relever le défi, les résolutions découleront de la réalité congolaise, une fierté pour le pays en mesure de vanter ses agrégats écologiques comme remède a cette crise.
Prenant la parole, le Premier Ministre Sama lukonde a salué l’assistance par ces termes : « Au nom de mon gouvernement, je voudrai remercier chacun des invités,mes dames et messie les ministres les experts ainsi que les délégues des différents pays ici présent pour avoir acce de faire le déplacement de Kinshasa et ainsi honnoré notre pays.»
La RDC apparaît clairement comme pays solution dans la lutte contre le changement climatiques. Elle dispose d’un atout mondial majeur en son sein; le bassin du Congo, premier capteur net de carbone de la planète. En tant que pays solution, elle se dresse en rempart naturel contre le réchauffement climatique, une aubaine pour les grandes puissances industrialisées.
La RDC a des potentialités a disposer au service de l’humanité certes mais elle exige autant tout comme nombreux Etats d’Afrique, le respect des engagements. Le combat climatique ne peut réussir sans financements conséquents orientés vers les deux principaux axes qui sont l’adaptation et l’atténuation, du haut de la tribune la Vice Premier Ministre de l’environnement a dénoncé la banalisation des engagements pris par les pollueurs.
« De l’Urgence d’attirer l’attention de la communaute climatique internationaux du sein du Congo, une région cruciale à la lutte contre le changement climatique, mais qui n’en bénéficie très peu d’addition alors qu’il rend d’immense service à l’humanité notamment la protection de la biodiversité, la séquestration du carbone atmosphérique et écosystème.»
l’épineuse question du financement d’aider à la transition écologique des pays en voie de développement en majorité africains sera minutieusement suivi par les dirigeants africains. Avec seulement 4 % d’émissions mondiales, l’Afrique paye le lourd tribut de cette crise climatique malgré ses services écosystémiques rendus a l’humanité à travers le bassin du congo considéré comme étant le dernier rempart de l’humanité. Pour les africains, le bassin du congo reste désormais le vrai magasin carbone. Comme le souligne Arlette Soudan Ministre brazzavilloise de l’environnement.
« Nous disons simplement au reste du monde en dehors du Bassin du Congo, que nous sommes Bassin de régulation, que nous portons 10 pourcent de la biodiversité mondiale aujourd’hui.» a dit Arlette Soudan, Ministre de l’environnement du Congo Brazzaville.
Négocier pas qui veut mais plutôt qui peut avec des données crédibles, solides pour affronter les discussions, les chercheurs africains se sont constitué en rouleau compresseur afin d’obtenir gain de cause, au niveau de la CEEAC. Le GEAC se prépare.
« Nous sommes fièrs de contribuer au développement de notre nation et au développement de la science sur le Bassin du Congo et qui donne vraiment le capitale humain afin que nous puissions trouver des stratégies des échanges durable des ressources naturelles du bassin du Congo puissent aussi profiter aux communautés locales, au peuple autochtones et aux citoyens du monde entier.» A dit Honoré Tabuna commissaire de la CEEAC.
Du contenu, il y’en avait pour réveiller la conscience collective. Outre le financement l’autre question inscrite au cœur des agendas est la transition énergétique, cette alternative à la crise climatique pour assurer une économie décarbonée.Très utile pour les grands pollueurs et responsables en majeur partie de cette crise climatique. Cette phase intermédiaire aux multiples enjeux, est une autre passe en or pour la RDC. Les projecteurs du monde sont braqués sur les minerais stratégiques qu’elle regorge. 8o pourcent des réserves mondiales du cobalt, 10 pourcent du cuivre et d’important gisements de Lithium.
Parmi les délégués aux travaux, Jhon Kerry l’envoyé spécial de Joe Biden en charge du climat, les États-Unis comptent parmi les grands pollueurs avec une quantité de Gaz à effet de serre estimée a près de 4 millairds de tonnes de CO2, 2 ème après la chine qui emet 9,9 milliards de tonnes d’émissions l’an. Les USA se disent être un bon élève à travers une compassation via les aides humanitaires.Dans une interview faite en marge des travaux à kinshasa, le diplomate amercinain n’a pas douté de la capacité de son pays à assurer la transition enrgetique.
Dans les couloirs tout comme lors des SIDE events, la matière était abondante, ça et là, rooms et rencontres be to be, toutes les batteries étaient en marche face a l’urgence climatique. Un combat contre le climat dans lequel l’Afrique a beaucoup donné et continue de donner pour assurer l’équilibre. Ses forces sont mises à contribution pour atténuer les effets néfastes du changements climatiques, en contre partie le continent insiste sur la valorisation de ses forêts, l’allégement de mécanismes des financements et surtout l’encadrement du marché de crédit carbone, une des option incitative des efforts de la conservation, le plaidoyer est d’atteindre 100 dollar la tonne en lieu et place de 15 dollards actuellement, un prix qui ne représente pas grand-chose.
L’Afrique a besoin de ses ressources pour se développer, une conservation pour le développement capable de réduire la pauvreté. Ce souci dicte la RDC à prendre la décision d’exploiter le pétrole. 27 blocs pétroliers et trois gaziers sont retenues pour l’affaire. Un regard sur les énergies fossiles qui alimente la polémique pour ce pays solution, les données géographiques vont jusque dans les aires protégées mais la RDC est déterminée a concrétiser sa décision pour concilier ses besoins de développement et ceux de la préservation de l’environnement.
Considéré comme le dernier rempart de l’humanité le bassin du congo avec ses importantes forêts tropicales humides dont les 60 pourcent détenues par la RDC est aussi reconnu comme un laboratoire naturel grâce aux tourbières, ces écosystèmes fragiles avec une très grande capacité de séquestration carbonne. Avec ses 155 millions d’hectares des forêts tropicales au monde et une superficie de près de 111400 km2 soit le deux tiers des tourbières de la cuvette centrale capables d’absorber près de deux ans d’émissions mondiales. La RDC co-organisatrice de la Pré-COP27 avec la République d’Égypte a tout donné pour démontrer sa puissance écologique. Parler du climat sans le bassin du Congo et surtout la RDC, c’est parler contre la vie des êtres vivants .
La rédaction de b-onetv.cd