Le candidat malheureux Moïse Katumbi annonce des actions de terrain qui seront pacifiques et démocratiques pour faire échec à la fraude électorale. Il l’a dit dans un message audiovisuel rendu public ce mercredi 03 janvier 2024, 3 jours après la publication des résultats provisoires pour la présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante le 31 décembre dernier.
Moise Katumbi a indiqué que rien n’est perdu, tout est encore possible et que la nécessité de sauver la démocratie est devenue prioritaire. « Sauver notre démocratie est devenu plus qu’une priorité. C’est un devoir, et je ne faillirais pas à mon devoir citoyen. Raison pour laquelle je vous demande de ne pas baisser les bras, de ne pas céder au découragement ni au pessimiste mais bien au contraire de reprendre la marche que nous avons bien engagée ensemble. Parce que rien n’est fini, tout est encore possible. Ce nouveau Congo, nous y avons droit et nous ne laisserons à personne le droit de briser le rêve que nous avons de le bâtir ensemble, » dit-il.
A demi-mot, le candidat numéro 3 tient à l’activation de l’article 64 de la constitution de la République démocratique du Congo. « Notre constitution, nous invite à nous opposer à tout groupe d’individus qui veut prendre le pouvoir et s’y maintenir en dehors de la volonté du peuple congolais. Pour notre dignité, et l’avenir de nos enfants, nous sommes tenus de souscrire à tous les moyens qu’elle met à notre disposition pour refuser la fraude et l’installation de la dictature. »
Pour l’ancien gouverneur du Katanga, le temps d’action est déjà venu. « Par des actions pacifiques, démocratiques, nous allons résister et reconquérir notre droit le plus légitime, celui de faire échec à la fraude et de prendre en main notre destin avec les dirigeants de notre choix. » Le gouvernement congolais pense tout le contraire. Selon son ministre de la communication, Félix Tshisekedi a été élu réellement. Ainsi il a appelé les contestataires à aller à la Cour constitutionnelle pour contestation.
Emille Kayomba