La Haute Cour militaire (HCM) a décidé de tenir à huis clos le procès des généraux accusés de « lâcheté », une affaire qui suscite une attention particulière en raison de son implication sur la défense nationale. Cette décision vise à préserver le secret des informations sensibles liées au déroulement des opérations militaires en République démocratique du Congo.
Ouvert récemment, ce procès concerne plusieurs généraux accusés d’avoir fui face à l’ennemi, compromettant ainsi la sécurité des forces armées sur le terrain. Ils sont poursuivis pour « lâcheté », « abandon de poste » et d’autres infractions militaires graves. Face à la sensibilité des faits examinés, la HCM a jugé nécessaire de restreindre l’accès aux audiences afin de protéger des informations classifiées sur les stratégies et opérations militaires en cours.
Dans un communiqué officiel, la Haute Cour a justifié cette décision par la nécessité de garantir la confidentialité des discussions relatives à la sécurité du pays : « Il est impératif de préserver le caractère secret des informations qui seront discutées sur la défense nationale, afin d’éviter tout risque de divulgation pouvant compromettre les opérations militaires en cours. »
L’affaire est suivie de près par l’opinion publique et les forces armées congolaises, qui attendent un verdict pouvant marquer un précédent dans la gestion des responsabilités militaires en temps de crise. Pour l’instant, aucune date n’a été avancée pour la clôture du procès, mais le huis clos décrété par la HCM témoigne de l’enjeu stratégique de cette affaire pour l’État congolais.
Junior Kulele