Comme promis lors de sa rencontre avec les leaders de l’opposition, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a ramené la proposition portant sur la possibilité d’un nouvel audit du fichier électoral à la plénière de la Centrale électoral le weekend dernier. L’institution d’appui à la démocratie a visiblement rejeté l’idée d’un re-audit du fichier électoral comme le veulent les opposants, par un cabinet spécialisé en la matière, dont les compétences sont reconnues à l’international.
Pour la plénière de la CENI, au-delà du fait que les opposants ont recusé la composition de la mission d’audit externe, il n’y a pas eu un autre argument « sérieux » pouvant contredire les conclusions du groupe d’experts. La CENI pense que c’est « illogique » d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide, pour conduire à ce travail, qui risquerait, selon elle, de l’éloigner de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire à l’organisation effective et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023, note la plénière.
Elle note aussi que l’activité liée à l’audit du fichier électoral n’est pas une exigence légale. Elle est liée à une exigence stratégique de la CENI, dans l’optique de la transparence dans la constitution du fichier électoral.
Emille Kayomba