Jeudi 08 septembre 2022, quatrième jour pratiquement de pénurie du carburant dans les stations services. Une situation qui n’a pas fini de faire son lot de conséquences, avec parfois des véhicules qui passent nuit à la belle étoile pour se procurer du carburant, causant ainsi une rareté de moyens de transport sur les artères de la capitale.
Pour parer à cette situation qui devient un vrai cas social majeur ces derniers jours, le gouvernement a décidé de l’augmentation, en nombre, des bus Transco. Cette société publique a désormais mis 260 bus en circulation, soit 100 bus de plus selon le Ministre des Hydrocarbures et le Directeur général de Transco qui ont fait cette annonce.
Cette crise dans le domaine de transport touche autant les autorités du pays que les populations, à tel enseigne que plusieurs réunions sont prévues dès ce jeudi pour la gérer. Elles impliquent les dirigeants de Transco, les autorités provinciales et nationales. Cet ajout des bus n’implique pas la hausse du prix de la course.
Ce matin au croisement des avenues Syndicat et Flambeau à quelques encablures de la Bralima dans la commune de la Gombe à Kinshasa, un embouteillage monstre s’est constaté dès 7h du matin, causé par les véhicules en attente de l’ouverture de la station situé sur place. Cette situation est comme ça dans plusieurs coins de la ville, où les stations services sont opérationnelles.
Les congolais doivent accepter de vivre avec cette situation jusqu’à mi-septembre de l’année en cours, date à laquelle le premier tanker pour approvisionner la RDC en carburant est attendu. En attendant, le plan de contingence qui limite la fourniture de ce produit est d’application.
Emille Kayomba