Le gouvernement congolais tient à sa volonté de réformer l’administration publique, et ce sur l’ensemble de l’étendue du territoire national. C’est dans ce cadre que le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Jean Pierre Lihau séjourne depuis le samedi dans la province de la Mongala, dans l’Espace grand Équateur. L’objectif de ce déplacement, lancer le processus de la réforme de l’administration publique, en vue du rajeunissement des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Le vice-Premier Ministre a eu un moment d’échanges avec les populations de ce coin de la République, à qui il a affirmé que l’administration publique congolaise est en pleine réforme. Un processus, selon Jean-Pierre Lihau, qui est sous la coordination du Premier ministre Sama Lukonde, laquelle aboutira sans nul doute, à « l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat.»
« La maîtrise des effectifs, la relance de la retraite et le rajeunissement compétitif » au sein de l’administration publique, tel est l’objectif de cette mission de travail du patron de l’administration publique congolaise dans la province de la Mongala. Il a promis de mener la guerre sans merci, avec les chefs de division de la fonction publique, contre les injustices et assurer l’équité salariale entre les agents de Kinshasa et ceux des provinces.
« La réalisation de cette réforme signifie la concrétisation de la volonté du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, consistant à mettre de l’ordre dans ce secteur, en rendant aux fonctionnaires leur dignité avec la création d’une administration publique digne de son nom. C’est pourquoi, je suis venu m’imprégner des réalités locales étant donné que Kinshasa n’est pas le Congo » a indiqué le VPM Lihau.
L’espace grand Équateur va recevoir la neuvième session de la conférence des gouverneurs en mars 2022, ce qui suppose la descente du Chef de l’Etat dans cette partie du pays. Jean-Pierre Lihau a demandé de lui réserver un accueil délirant.
L’administration publique de l’Etat congolais connait plusieurs problèmes, notamment la numérisation du secteur, le rajeunissement du capital humain, mais aussi l’amélioration des conditions socio-économiques des fonctionnaires… Toutes ces questions sont prises en compte dans le cadre du processus de réformes de ce secteur.
Emilie Kayomba