L’année 2022 s’est achèvée, elle a été alimentée par plusiuers faits d’actualités au niveau national. La rédaction de B-onetv.cd fait ici un flashback sur certains évènements qui ont marqué la vie nationale au cours de l’année 2022. Retrouvez en quelques lignes, les grands soubresauts politiques qui ont défrayés la chronique au cours de l’année qui vient de s’achever.
Dans le domaine politique, l’année 2022 a été pleine de rebondissements et des moments forts. Nous sommes au mois de janvier, par un Tweet, Jean Marc Kabund-a-Kabund annonce sa démission de son poste de premier-vice président de l’Assemblée Nationale, après une embrouille avec quelques éléments de la Garde Républicaine sur la route Poids-lourds dans la ville de Kinshasa. S’en est suivi son éviction du parti présidentiel l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), où il était président ad intérim. C’est après ces premières sorties médiatiques en juillet 2022, avec des propos portant atteintes aux institutions, selon le procureur, qu’il sera mis en détention préventive après une procédure judiciaire ouverte en son encontre à la Cour de Cassation.

Un autre fait d’actualité qui a fait bruit au sein de l’opinion. Le Président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) Franc Diongo a déclaré ne plus soutenir le régime de Félix Tshisekedi. Pour lui, l’actuel Chef de l’Etat n’est plus dans la ligne de conduite de son feu père Étienne Tshisekedi Wa mulumba.

La dernière défection connue à la majorité au pouvoir, c’est le départ de Moïse Katumbi qui se réclame désormais de l’opposition. Se disant n’être pas écouté au sein de l’Union Sacrée de la Nation, ce mouvement de la majorité présidentielle, qui a sonné le glas de la coalition FCC- CACH. Dans une interview aux médias français, Moise Katumbi dit venir sauver une RDC en danger. Il a depeint un tableau sombre de la situation générale du pays.
Le départ de Moïse Katumbi de la mouvance, a entrainé le départ du Gouvernement Sama Lukonde de 3 membres, sur le 6 qui représentaient Ensemble pour la République. Christian Mwando Nsimba qui occupait les fonctions de Ministre d’Etat en charge du Plan, Chérubin Okende qui occupait les fonctions de Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement et Véronique Kilumba qui était Vice Ministre à la Santé publique. Trois autres ont fait allégeance au Chef de l’Etat : le VPM des Affaires Etrangères Christophe Lutundula, le Ministre des affaires sociales Modeste Mutinga et le Ministre de l’ESU Muhindo Nzangi, qui a même créé récemment son parti politique.

Au sein de l’opposition, l’opinion se rappellera du climat malsain qui règne entre les deux leaders de Lamuka, Adolph Muzito qui accuse Martin Fayulu de prendre des engagements sans le consulter. Il l’accuse en outre de vouloir s’accaparer de cette plateforme créée à Genève en 2018. Au Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila, l’on constate l’option levée de fait, car il n’a pas eu des grandes activités à connotation nationale durant l’année.
L’année 2022, étant pré-électorale, a connu aussi plusieurs candidats Président de la République déclarés. C’est le cas de Jean-Marc Kabund, Franc Diongo, Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Mais aussi le Président de la République Félix Tshisekedi. Delly Sesanga quant à lui n’exclu pas cette possibilité. Denis Mukwege ne dit mot par rapport à cette question. Mais des mouvement se créent, lui reconnaissant cette carrure présidentiable.

Parlant de Denis Mukwege, lui, Matata Ponyo et Martin Fayulu, on rendu public ce 26 décembre, une déclaration conjointe qui a présenté la situation générale morose du pays selon eux. La polique, c’est aussi le processus électoral en cours, qui a évolué au point que l’enrôlement soit lancé depuis ce 24 décembre. La loi électorale étant promulguée et le calendrier électoral publié.
Pour les autorités congolaises, les élections auront bel et bien lieu en 2023. Elles ne lésinent pas sur les moyens. Dans son dernier discours sur l’Etat de la nation, Félix Tshisekedi est allé plus loin, disant que l’Etat congolais est prêt à financer seul les élections, tout en restant ouvert aux apports extérieurs.
Emille Kayomba