Ce lundi 20 février, le Premier Ministre Sama Lukonde a eu un ballet diplomatique dans son cabinet de travail à Kinshasa. Il a reçu séparément l’Ambassadrice des Etats Unis d’Amérique Lucy Tamlyn, ensuite l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Confédération suisse Chasper Sarrot.
Au menu des discussions : des questions de priorités mutuelles et d’intérêts communs entre ces pays et la RDC en bilatérale. Selon Mme. Lucy Tamlyn : « C’était une visite de courtoisie. Mais, nous avons abordé des questions sur nos priorités mutuelles et nos intérêts communs. Surtout, moi, j’ai signalé que les États-Unis soutiennent une RDC forte, stable, pacifique, et attachée aux valeurs démocratiques. Nous savons que le pays ne peut pas réussir si l’intégrité territoriale n’est pas respectée », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que les échanges entretenus ont aussi tourné autour de l’assistance que Washington apporte à la RDC dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la protection de l’environnement, du développement économique.
L’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Confédération suisse en République démocratique du Congo, Chasper Sarott, au delà des questions bilatérales, a fait aussi une annonce de la venue prochaine du chef de l’Etat suisse, Alain Berset à Kinshasa. « C’était pour moi, en tant que nouvel ambassadeur de Suisse ici, en RDC, une première occasion de rendre une visite de courtoisie au Premier Ministre. Une bonne occasion de faire le point d’abord sur les relations bilatérales. Donc, de parler de l’engagement de la Suisse ici au Congo. mais de parler aussi du fait que la Suisse, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations-Unies depuis le 1er janvier 2023, est souvent en contact avec la RDC. Vu que la RDC se trouve souvent sur l’agenda du Conseil de sécurité. On a pu parler aussi d’une visite du Président de la Confédération suisse qui devrait avoir lieu ici en RDC. Donc, c’était une bonne occasion pour parler de cette opportunité-là, qui se tiendra bientôt pour des échanges bilatéraux au plus haut niveau, » a-t-il laissé entendre.
Emille Kayomba