Kinshasa en particulier et la République démocratique du Congo en général en feu ce dernier temps. Il s’ y constate non seulement la dépréciation de la monnaie nationale face aux devises étrangères, mais aussi une tendance inflationniste, causée par la montée des prix des biens et services sur le marché. Si pour le taux de change, la Banque Centrale du Congo a pris certaines mesures notamment la publication du taux de change officiel de manière régulière, d’autres mesures ont été éditées lors du dernier Conseil des Ministres pour décourager la flambée des prix par le Premier Ministre lors de sa prise de parole lors du 91e Conseil des Ministres.

Il a toutefois indiqué que cet état de chose est dû aux effets de l’inflation importée qui frappent de plein fouet l’économie mondiale en général et africaine en particulier. Ainsi, poursuit-il, le « Gouvernement reste attentif à l’évolution de l’environnement économique internationale et à son incidence sur les prix intérieurs, notamment ceux des denrées de grande consommation, actuellement en hausse pour certaines denrées dans les grandes agglomérations urbaines du pays.»
Ainsi, Sama Lukonde a « invité à cet effet, le Ministre a.i. de l’Economie Nationale à prendre des dispositions idoines pour assurer la surveillance des prix des produits sur les marchés intérieurs. Il a, par ailleurs, rappelé que la fin du moratoire pour le contrôle économique est effective depuis février 2023.» Le Ministre a.i. de l’Economie Nationale a été instruit de planifier des contrôles économiques sur l’ensemble du territoire national, à l’effet de décourager des pratiques spéculatives, et notamment l’application des prix illicites sur le marché intérieur par des opérateurs économiques véreux.

« Le Premier Ministre a insisté sur l’urgence et la nécessité à ce que les travaux de la Commission chargée d’examiner l’impact de la fiscalité et de la parafiscalité sur les cinq (05) produits de consommation de masse retenus ( le riz, le poisson, les huiles végétales, la viande et le sucre) aboutissent, et ce, de manière à dégager le niveau de la subvention à consentir par le Gouvernement, en vue d’une réduction de leur prix sur les marchés intérieurs et partant, préserver le pouvoir d’achat de la population.» l’on peut lire dans le compte-rendu signé par la Ministre de la Culture, Arts et patrimoine Catherine Katungu Furaha.
Emille Kayomba