Le 2 ème Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga a répondu ce lundi, aux différents préoccupations soulevées dans le rapport du cycle électoral 2019-2023 publié par la Mission conjointe d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo-Église du Christ du Congo (MOE CENCO-ECC). Représentant le président de la CENI, Dénis Kadima lors de cette rencontre qui s’est tenue à Kinshasa, Didi Manara a noté que le rapport de la MOE CENCO-ECC a omis sciemment de souligner les innovations faites par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), notamment la mise en place du centre Bosolo.
«Ce rapport omet sciemment de souligner les innovations (Applications, Centre Bosolo…) mises en œuvre en vue d’améliorer ce cycle électoral», a signalé le deuxième Vice Président de la CENI, Didi Manara. Il a fait savoir que les élections municipales du 4e cycle électoral ont eu lieu dans un contexte de profonds changements politiques, marqués par la participation pour la première fois des Congolais résidant à l’étranger.
«Notons que les élections du 4e cycle ont eu lieu dans un contexte de profonds changements politiques, marqués par la participation pour la première fois des Congolais résidant à l’étranger. Cependant, ces élections ont été organisées malgré les défis persistants d’insécurité dans l’Est et une augmentation des violences à l’Ouest, notamment avec les déplacements forcés d’électeurs à Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe ».
Didi Manara a également rappelé que la CENI a développé une application mobile (PRERAP) pour faciliter l’enregistrement préalable des électeurs à domicile, ainsi qu’une autre application (CENI-MOBILE) pour informer les électeurs sur leur bureau de vote.
«Pour la première fois, des Congolais résidant à l’étranger ont pu participer au vote. La CENI a développé une application mobile (PRERAP) pour faciliter l’enregistrement préalable des électeurs à domicile, ainsi qu’une autre application (CENI-MOBILE) pour informer les électeurs sur leur bureau de vote. Avant de procéder à l’inscription des candidats et au vote lui-même, la CENI, fidèle à sa politique d’inclusion, a animé des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes (partis et regroupements politiques, candidats indépendants, société civile, femmes, jeunes, journalistes, personnes vivant avec handicap, etc.) et particulièrement avec les candidats à la Présidence de la République», a t-il soutenu.
Pour rappel, dans son rapport électoral publié, la CENCO et l’ECC avaient déploré l’organisation des élections générales de 2023, qui d’après elles, ont été émaillées de beaucoup d’irrégularités.
G. Ngonga Mandunda