Le Colonel Eddy Kapend se dit être prêt à travailler en faveur de la patrie dans le sens de sortir le pays de l’insécurité dans laquelle se trouve sa partie orientale. Cette déclaration a été faite mardi 17 mai 2022 devant la presse, à l’occasion de la commémoration de la révolution (avant 2019), aujourd’hui journée du soldat congolais.
«En ce qui me concerne, je ne ménagerai aucun effort pour répondre à l’appel de la patrie, derrière le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, dont la volonté ne fait l’ombre d’aucun doute, pour sortir le pays de l’insécurité qui sévit à l’Est, consolider l’unité du pays afin d’engager le pays dans l’exaltante œuvre de la réconciliation nationale» a indiqué Eddy Kapend.
En ce qui est de l’assassinat de l’ex président Mzee Laurent Désiré Kabila, parce que la date du 17 mai lui est aussi liée, Eddy Kapend a clamé à nouveau son innocence. « Je ne porte pas sur mes mains le sang de Mzee, à qui je suis resté fidèle et loyal jusqu’à la mort et même après celle-ci« . Il a toutefois avancé que l’opinion a été manipulée par les ennemis du peuple congolais pour cacher la vérité au sujet de l’assasinat du troisième Président du Congo-kinshasa indépendant.
Cet ancien aide de camp de Laurent Désiré Kabila a également dit un mot pour commenter le forum sur la réconciliation des ressortissants de l’espace Grand Katanga, organisé par Monseigneur Fulgence Muteba. Pour Eddy Kapend, la vraie réconciliation est au niveau national. Elle n’est pas dans une rencontre réduite à une province. C’est dans cet ordre d’idées qu’il a suggéré qu’en lieu et place que ce Forum ait le thème : « Frères et souers un jour, frères et sœurs toujours.» comme c’est le cas actuellement, que le thème soit par contre : «Frères et sœurs un jour, frères et sœurs toujours, avec tous les Congolais« . selon ses dires.
Ce qu’il faut savoir du Colonel Eddy Kapend, c’est qu’il fut un des éléments des FAC (Forces armées congolaises) les plus proches du feu Président Laurent Désiré Kabila jusqu’à sa mort. Dans la foulée de l’assassinat de ce dernier en 2001, Eddy Kapend a été emprisonné pour plusieurs griefs notamment : » attentat à la sûreté de l’État, tentative de coup d’Etat, haute trahison…», avant d’être libéré sous le régime de Félix Tshisekedi 20 ans après.
Émille Kayomba