« Le Président de la République a instruit le Ministre d’Etat, Ministre du Plan, et la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, sous la supervision du Premier Ministre, de prendre toutes les mesures nécessaires pour intégrer les indicateurs du marché du travail dans le cadre macro-économique à partir de l’année prochaine, indiquant le nombre d’emplois nets et le taux de chômage », peut-on lire dans le compte rendu de la 71e réunion du Conseil des Ministres de ce vendredi 30 septembre signé par le porte parole du gouvernemenr.
A en croire le même document citant le Chef de l’Etat, il est établi que le niveau du taux d’emploi dans un pays, traduit non seulement le dynamisme de son économie, mais permet aussi au Gouvernement d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi. Ce qui permettra de créer d’emplois, surtout dans le secteur privé, qui conduira, a indiqué Félix Tshisekedi, à absorber les jeunes diplômés et non qualifiés qui se jettent chaque année dans le marché d’emploi. La feuille de route de cette intégration des indicateurs du marché d’emplois est attendue jusqu’à la fin du mois d’octobre du Ministre ayant à sa charge le Plan.
Dans sa communication, le Chef de l’Etat est aussi revenu sur son discours à la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Un discours qui a brossé les questions qui constituent les enjeux internationaux et nationaux. Son allocution qui était partie des effets de la crise Russo-Unkrainienne jusqu’à la situation sécuritaire dans l’Est de la République avec le M23 soutenu par le Rwanda, en passant par les questions liées à l’économie mondiale post-covid, de la reconfiguration du Conseil de sécurité préconisant l’ajout de l’Afrique dans le rang des membres permanents, mais aussi du terrorisme dans la planète.
Le chef de l’Etat s’est aussi intéressé à la question de la sécurité et la circulation routière. Pour lui, après avoir créé des conditions favorisant la fluidité de la circulation sur le boulevard Lumumba vers l’aéroport de Ndjili, il est impérieux de créer des conditions de sécurité des piétons, qui certains grimpent sur les multiples séparateurs érigés sur ce boulevard, particulièrement de la Tshangu, pour traverser.
Ainsi, le Ministre d’Etat des Infrastructures et Travaux Publics, « qui détient la tutelle technique de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT en sigle), de commander à celle-ci, un état des lieux sur la réalisation du projet initial de construction desdites passerelles, mais aussi, tenant compte de l’expertise de cet établissement public, de mener des études de faisabilité pour la construction de nouvelles passerelles tout au long de cet axe afin d’avoir des espaces sécurisés en nombre suffisant pour les traversées piétonnes quotidiennes. » peut-on lire dans le compte rendu du dernier Conseil des Ministres.
Emille Kayomba