La surchauffe est encore et toujours au rendez vous de l’économie congolaise. Le boom qu’a connu l’économie vers les années 60-70 n’est plus qu’un simple trait d’histoire. Vraisemblablement, le pays demeure dans une phase où sa croissance s’est ralentit conséquence, l’inflation est forte. La confiance des ménages et entreprises a diminué. Sur le marché, c’est la surchauffe. Cela s’explique, la consommation est élevée mais la tendance du pouvoir d’achat des ménages est alors fortement impacté. Signes d’une crise économique.
La « guerre » est déclarée au sein de la société congolaise. Elle n’est pas armée mais économique. Alors comment faire face à l’envolée des prix ? Un conflit qui touche le cœur de la souveraineté nationale : l’économie. Moteur de la croissance pour chaque État. La clé aussi du bien-être pour les populations. Comment lutter ? Éléments de réponse.
La crise que traverse la RDC met en lumière les faiblesses structurelles de son économie.Très dépendante des financements extérieurs, elle est tributaire des anticipations des investisseurs étrangers. La croissance économique de la RDC a atteint 6,1 %. Voilà qui ferait rêver n’importe quel pays de la planète. Plusieurs États pourraient jalouser ce taux. Tout semble donc aller pour le mieux pour la nation dirigée par Félix Tshisekedi depuis 2019. Pourtant, lorsque l’on gratte le vernis, le constat est tout autre. « Les déséquilibres économiques en RDC sont majeurs ».
Trois principaux éléments qui freinent la croissance de la RDC : l’inefficacité de l’État. le déficit d’infrastructures. la faiblesse du secteur privé. Jusqu’ici, les phases d’emballement de l’économie congolaise sont immanquablement achevées par des mises au pas brutales de l’économie. Cette fois, plus que sur la rigueur, les réformateurs misent sur l’accélération des réformes. Mais pour pouvoir survivre, les congolais vivent au-dessus de leurs moyens.
Les premiers effets du plan de refroidissement décrété par le gouvernement se sont très rapidement heurtés à la réalité de la situation financière dégradée des entreprises d’Etat et de l’investissement privé, deux catégories paradoxalement et involontairement les plus touchées. Au point que les pouvoirs publics ont sensiblement relâché leur vigilance, donnant immédiatement un nouveau coup de fouet à la croissance.
La surchauffe à une durée très variable mais à quand la fin en RDC de cette longue phase de ralentissement de la croissance qui s’amplifie davantage ? Les ménages consomment de moins en moins du fait du coût important de l’argent. Une situation, qui altère sensiblement la qualité du pouvoir d’achat de la population.
Il est clair que la surchauffe économique ne peut pas être évité. La croissance de l’économie est toujours accompagnée par l’inflation. L’inflation n’est pas mauvaise en soi, mais si elle est trop élevée, elle devient néfaste pour l’économie. Une forte inflation réduit le pouvoir d’achat des ménages et donc la consommation, variable de la croissance économique.
Les autorités ont adopté des mesures qui ont contribué à modérer l’inflation et à stabiliser le taux de change. La guerre en Ukraine a entraîné une hausse de l’inflation et a exacerbé les risques d’insécurité alimentaire, mais les perspectives restent favorables. Des efforts continus destinés à améliorer la gouvernance et le climat des affaires permettraient de soutenir le développement du secteur privé et la diversification économique. Avec des cadres d’action adéquats et une meilleure gouvernance, elles peuvent accélérer la croissance et améliorer le niveau de vie de la population.
Cependant, après des décennies de guerre, de mauvaise gouvernance et de sous-investissement, le pays est confronté à des taux de pauvreté élevés, à un accès très limité aux services essentiels et à l’un des plus grands déficits d’infrastructures du monde. Il convient de procéder à des réformes pour diversifier et améliorer la résilience de l’économie, et pour promouvoir une croissance plus soutenue et plus inclusive.
La rédaction de b-onetv.cd