Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, traverse une crise humanitaire alarmante plus de dix jours après les violents affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23. Les structures sanitaires et les morgues de la ville peinent à gérer l’afflux massif de victimes.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), la Croix-Rouge de la RDC a procédé à l’inhumation de plus de 2 000 corps, mais près de 900 dépouilles restent entassées dans des morgues saturées. Cette situation dramatique reflète l’ampleur des pertes humaines causées par les combats.
Les Nations-Unies estiment qu’en seulement trois jours, plus de 3 000 personnes ont perdu la vie dans la ville et ses environs. Les hôpitaux, déjà fragilisés, ont accueilli au moins 3 082 blessés entre le 26 janvier et le 7 février.
Face à cette crise, les besoins humanitaires sont criants. Les organisations internationales appellent à une intervention urgente pour la prise en charge des victimes et la gestion des dépouilles, alors que l’insécurité continue de plonger Goma dans l’incertitude.
La rédaction de b-onetv.cd