Kinshasa recoit ce weekend deux importantes personnalités du continent. Au menu des échanges, la question sécuritaire qui gangrène la République démocratique du Congo, spécialement sa partie orientale avec l’activisme du M23 soutenu par le Rwanda.
D’abord, le Président de la République d’Angola qui est aussi président de la CIRGL, médiateur désigné par l’Union africaine dans la crise qu’il y a entre la RDC et le Rwanda, qui a atterri dans la capitale RDcongolaise ce samedi 12 novembre 2022. Déjà, son Ministre des relations extérieures Tete Antonio est à Kinshasa pour les préparatifs de ce déplacement de Lourenço. Un tête à tête est prévu entre lui et Félix Tshisekedi, qui vise aussi la relance du processus de Luanda, avec l’application de la feuille de route, mais aussi la reprise des réunions de la commission mixte permanente RDC-Rwanda.
En ce qui concerne l’ancien Président de la République du Kenya Uhuru Kenyatta, cette personnalité sera à Kinshasa ce dimanche, au lendemain du passage de Lourenço. Pour une visite de travail de 48h, Kenyatta qui est facilitateur désigné par la Communauté de l’Afrique de l’Est ( EAC) dans le processus de Nairobi pour la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC aura à rencontrer le Président Félix Tshisekedi en vue de préparer la rencontre de Nairobi 3 avec les acteurs engagés dans ce processus de paix, la dernière semaine de ce mois. Un processus entamé quelque temps après l’adhésion de la RDC à cette organisation internationale sous régionale.
En plus de cette rencontre avec son ancien homologue congolais, le facilitateur Kenyatta envisage de rencontrer près d’une cinquantaine de représentants des communautés des provinces de l’Ituri, Nord et Sud Kivu ainsi que des chefs d’institutions. Le Kenya, dans le cadre de la recherche de la paix dans l’Est du Congo-Kinshasa, est le deuxième pays de L’EAC à envoyer ses troupes en RDC dans le cadre de la force régionale. Déjà, son parlement venait d’approuver cette décision du gouvernement Kenyan, des opérations militaires qui coûteront près de 32 millions USD pour ce pays Est-africain.
Emille Kayomba