• ACTUALITÉ
  • Nos émissions télé
  • Biso
  • A Propos
  • Contact
mardi, novembre 11, 2025
B-one télévision
  • ACTUALITÉ
  • Politique
  • Justice
  • Sécurité
  • éducation
  • Santé
  • Culture
  • Femme
  • Nos émissions télé
  • Biso
No Result
View All Result
  • ACTUALITÉ
  • Politique
  • Justice
  • Sécurité
  • éducation
  • Santé
  • Culture
  • Femme
  • Nos émissions télé
  • Biso
No Result
View All Result
B-one télévision
No Result
View All Result
  • ACTUALITÉ
  • Politique
  • Justice
  • Sécurité
  • éducation
  • Santé
  • Culture
  • Femme
  • Nos émissions télé
  • Biso
Home Justice

RDC : Joseph Kabila condamné à mort — le débat public s’ouvre

1 octobre 2025
in Justice
0 0
RDC : Joseph Kabila condamné à mort — le débat public s’ouvre
Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur whatsapp

La Haute Cour militaire a rendu mardi 30 septembre un verdict qui marque une rupture profonde dans l’histoire politique du pays : l’ancien président Joseph Kabila a été condamné à la peine capitale, reconnu coupable de trahison, de participation à un mouvement insurrectionnel et de crimes liés aux opérations de la coalition dite AFC/M23. La décision a été prononcée par contumace, l’accusé n’étant pas présent à l’audience.

La Cour a suivi les réquisitions du ministère public qui réclamaient la peine maximale. Outre la condamnation à mort, le tribunal a assorti le jugement d’une lourde amende civile : faisant état d’un montant global situé autour de 33–34 milliards de dollars de réparations à verser aux victimes et à l’État (dont près de 29 milliards pour la partie civile représentant l’État, et des milliards supplémentaires pour les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu). La Cour a en revanche rejeté la mise sous séquestre immédiate des biens de l’ancien chef de l’État.

Dans son arrêt, la Haute Cour militaire affirme que Kabila aurait tenu des « réunions d’état-major » à Goma et Bukavu, supervisé des centres d’instruction et exercé une autorité de facto sur la coalition rebelle AFC/M23, le qualifiant de « chef incontesté » des mouvements insurgés évoqués par l’accusation. Sur la question de la nationalité soulevée par certaines parties civiles, la Cour s’est déclarée incompétente, renvoyant ce point aux instances administratives ou gouvernementales compétentes.

Les réactions ont été immédiates et contrastées. Maître Richard Bondo, avocat et voix des victimes, s’est dit satisfait, estimant que « le droit a été dit » et que la décision apportera réparation au peuple congolais. Sa prise de position a été largement relayée par la presse locale. À l’opposé, Emmanuel Ramazani Shadary (secrétaire permanent du PPRD) a dénoncé un « procès inique », qualifiant le verdict de “vaste blague” et une manœuvre politique destinée, selon lui, à neutraliser un acteur majeur de la scène nationale. Shadary affirme qu’aucune preuve matérielle incontestable n’a été présentée et met en garde contre l’aggravation des tensions nationales.

Le Front Commun pour le Congo (FCC) et l’entourage de Kabila ont eux aussi rejeté la décision, dénonçant une « tragi-comédie » et une procédure « instrumentalisée » qui, selon eux, porte atteinte à l’État de droit et aux acquis démocratiques. Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique de Kabila, a ironisé sur la nature des preuves présentées et rappelé que des négociations avec l’AFC/M23 se tiennent parallèlement sur la scène internationale, évoquant la contradiction entre répression judiciaire et diplomatie.

La condamnation d’un ancien chef de l’État soulève des questions lourdes : comment sera exécutée une sentence prononcée à l’étranger et rendue par une juridiction militaire ? Quel impact sur la fragile stabilité politique intérieure, notamment dans l’Est du pays ? Et comment réagiront les partenaires internationaux et les acteurs régionaux engagés dans des pourparlers de paix ? Les observateurs anticipent une phase de crispation politique, des recours juridiques probables et une forte mobilisation médiatique des deux camps.

Au-delà du cas Kabila, le jugement alimente un débat plus large sur l’indépendance de la justice, l’(in)strumentalisation des institutions et la manière dont la RDC traite les responsabilités politiques liées aux violences dans l’Est. Pour certains, la sentence est un signal fort contre l’impunité ; pour d’autres, elle illustre la polarisation d’un pays où la justice et la politique se rencontrent souvent dans l’affrontement.

Junior Kulele

Dans la même catégorie

RDC : La ministre Thérèse Kayikwamba saisit la justice pour atteinte à sa vie privée
Justice

RDC : La ministre Thérèse Kayikwamba saisit la justice pour atteinte à sa vie privée

7 novembre 2025
RDC : Jusqu’à 10 ans de prison pour des militaires impliqués dans le traitement inhumain d’Honorine Porche
Justice

RDC : Jusqu’à 10 ans de prison pour des militaires impliqués dans le traitement inhumain d’Honorine Porche

7 novembre 2025

Contactez-nous

Email : publicite@b-onetv.cd

Email : infos@b-onetv.cd

 

  • Publicité
  • A Propos
  • Contact
  • Confidentialité

© 2023 B-one Télévision - All Rights Reserved. Conçu par Jonathan mus

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
No Result
View All Result
  • ACTUALITÉ
  • Nos émissions télé
  • Biso
  • A Propos
  • Contact

© 2023 B-one Télévision - All Rights Reserved. Conçu par Jonathan mus