Après avoir été reçu par le président du Sénat Bahati Lukwebo, le comité de sanctions du conseil des sécurité des Nations unies en mission à Kinshasa vient d’être également reçu ce jeudi 10 novembre à l’Assemblée nationale par son président Christophe Mboso. Il s’agit, rappelons le, d’une mission de vérification de l’application de sanctions de l’ONU sur les armes dans le conflit armé en RDC.
A l’issue des échanges avec Christophe Mboso, le président de ce comité des Nations unies, Michel- Xavier Biang a déclaré que « chaque année, le comité est sur terrain pour s’enquérir de la mise en œuvre du régime de sanctions prises par le Conseil de sécurité dans le cadre de la résolution 1533. C’est donc dans ce cadre que nous sommes venus rencontrer les forces vives de la RDC ». M. Biang a laissé entendre que le mandat du comité de sanction est clair. « Nous devons nous assurer que le régime de sanctions, de façon principale, concerne les groupes armés qui sont frappés d’embargo sur l’achat des armes. Notre mandat est donc de rassembler et documenter tout ce qui se passe dans l’ensemble de temps de ce régime de sanctions, afin d’éclairer et fournir des éléments d’appréciation au Conseil de sécurité ».
Il a noté que leur mission n’a aucun doute que tous les éléments rassemblés seront utiles et importants pour les décisions à prendre dans un proche avenir. Ces échanges avec le Bureau de l’Assemblée nationale congolaise, a-t-il dit, ont permis de recueillir les informations nécessaires pour nourrir la gouverne du Comité de sanctions et fournir des éléments d’appréciation actualisés au Conseil de sécurité de l’ONU.
Il faut dire que cette mission du comité de sanctions du conseil des sécurités à Kinshasa intervient pendant que la crise s’accentue entre la RDC et le Rwanda qui agresse le Congo-Kinshasa par le M23, mais aussi pendant un temps où les FARDC mènent des opérations, avec des équipements qui semblent être de nouveaux.
Emille Kayomba