L’armée congolaise a levé le voile sur les circonstances entourant la mort du général-major Peter Cirimwami, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu. Lors d’un briefing presse conjoint ce samedi, animé par Patrick Muyaya (ministre de la Communication), Julien Paluku (ministre du Commerce extérieur) et le porte-parole des FARDC, le lieutenant-général Sylvain Ekenge, ce dernier a déclaré que le gouverneur militaire a été tué par des snipers rwandais.
Selon l’armée congolaise, Peter Cirimwami a été ciblé alors qu’il coordonnait les opérations militaires sur le front, galvanisant les troupes engagées dans les combats contre les rebelles du M23. Le lieutenant-général Ekenge a également annoncé que deux militaires congolais ont été blessés dans cette attaque et sont actuellement pris en charge pour des soins spécialisés.
Une perte symbolique dans un contexte tendu
La mort de Peter Cirimwami marque un tournant significatif dans le conflit entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, accusés d’être soutenus par le Rwanda. Cette tragédie survient alors que les affrontements s’intensifient sur les lignes de front, exacerbant les tensions entre Kinshasa et Kigali. Malgré ce coup dur, l’armée congolaise a réaffirmé sa détermination à défendre l’intégrité territoriale de la RDC. « Nous ne reculerons pas face à l’ennemi. La victoire est notre objectif ultime », a déclaré Ekenge, adressant un message d’espoir et de résilience à la population.
Alors que la guerre continue de faire rage, cette perte renforce l’urgence d’une solution diplomatique et d’un soutien accru de la communauté internationale pour mettre fin aux violences et rétablir la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Émille Kayomba