Réagissant dans un communiqué du 28 janvier 2021 pour non paiement par le gouvernement congolais de sa dette de 1.9 millions de dollars pour les études réalisés par son centre de recherche économique (Congo Challenge) Matata Ponyo avait affirmé ceci : « imaginez vous qu’il il m’a été demandé de payer aussi 20% de rétro-commission pour obtenir le paiement des études réalisées par mon cabinet pour le compte du gouvernement? c’est ce que j’ai refusé car non conforme à mon éthique et à mes exigences professionnelles. Le fonds de la BAD sont scandaleusement détournés au ministère des finances ».
Des propos considérés comme une goutte de trop au ministre des Finances qui pousse le cabinet de Nicolas Kazadi à demander, au president du Conseil d’Administration de Congo Challenge, dans un délai de 3 jours, des preuves de ces affirmations au risque des poursuites judiciaires pour notamment propagation des faux bruits et outrage envers les autorités publiques.
« Compte tenu de la flagrance et la gravité de vos déclarations tant sur la réputation que sur l’image non seulement du Ministère des Finances mais aussi et surtout de tous les services publics, un délai de trois jours vous est accordé. Dépassé ce délai, le Ministère des Finances se réserve le droit de saisir la justice pour les infractions ci-après : -Propagation des faux bruits; injures publiques; imputations dommageables; outrages envers les autorités publiques. » a écrit le Directeur de Cabinet du Ministre des Finances.
Selon Bertin Mawaka Lubembo, cette démarche est applicable au cas où les déclarations de l’ancien Premier Ministre s’avéraient fausse et sans fondement. Sur ce, pendant ce délai de trois jours, le cabinet du Ministre Nicolas Kazadi invite Matata Ponyo a déposé sa plainte à travers une procédure à trois étape sur FinAlerte, ce dispositif mis en place par le Ministère des Finances pour dénonciation des cas d’anti-valeurs comme pour le cas échéant.
Bien avant sa réaction officielle, contactés par la rédaction de www. b-onetv.cd, les proches du président du parti LGD dénonce des manœuvres politiques du régime en place pour écarter leur leader de la course à la magistrature suprême de décembre 2023.
Muamub.
