Par une ordonnance présidentielle rendue publique en cette veille du Nouvel An, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordé une mesure collective de grâce présidentielle. Cette décision symbolique marque une volonté de clore l’année sur une note d’apaisement et de réconciliation nationale.
L’ordonnance précise que cette grâce présidentielle vise à alléger certaines peines ou à libérer des détenus remplissant des critères spécifiques. Elle exclut toutefois les crimes graves tels que les actes de terrorisme, les violences sexuelles, ou les atteintes à la sûreté de l’État. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des prérogatives constitutionnelles du Chef de l’État, qui peut accorder des mesures de clémence pour promouvoir la justice sociale et renforcer la cohésion nationale.
Depuis le début de son mandat en 2019, Félix Tshisekedi a régulièrement utilisé la grâce présidentielle pour souligner son engagement en faveur des droits humains et de la réinsertion des anciens détenus. Cette nouvelle mesure collective reflète également son souci de désengorger les prisons surpeuplées du pays, où les conditions de détention restent une préoccupation majeure.
Les organisations de défense des droits humains et les familles des bénéficiaires ont salué cette mesure, tout en appelant le gouvernement à poursuivre les réformes du système pénitentiaire. De leur côté, certains observateurs politiques y voient un geste stratégique en amont visant à rallier davantage de soutien populaire.
Cette décision du Président Tshisekedi, annoncée lors de cette période festive, est perçue comme un acte fort d’humanisme et de responsabilité. Elle offre à de nombreux citoyens une seconde chance, tout en invitant l’ensemble de la nation à œuvrer pour la paix et la réconciliation.
La rédaction de b-onetv.cd