Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a donné ce lundi le coup d’envoi officiel des travaux de l’Assemblée générale ordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). La cérémonie s’est tenue dans l’amphithéâtre de la salle Marcel Lihau, au siège de la Cour de cassation.

En présence de nombreuses hautes autorités judiciaires et politiques, le Chef de l’État, garant du bon fonctionnement des institutions, a réaffirmé son attachement à l’indépendance du pouvoir judiciaire et à la nécessité de réformes profondes pour renforcer l’efficacité de la justice congolaise.
Dans son allocution, le président Tshisekedi a insisté sur la moralisation de la magistrature, appelant les membres du CSM à faire preuve d’éthique, de rigueur et de responsabilité. « Il n’y aura pas d’État de droit sans une justice digne de confiance », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de cette assemblée pour évaluer les avancées et les défis du système judiciaire.

L’Assemblée générale ordinaire du CSM, organe clé dans la gestion de la carrière des magistrats, se tient dans un contexte de réformes institutionnelles engagées par le gouvernement pour moderniser la justice, améliorer l’accès aux droits et lutter contre l’impunité. Les participants vont examiner plusieurs questions cruciales liées notamment aux nominations, promotions, mutations et sanctions disciplinaires des magistrats, ainsi qu’à la situation générale du système judiciaire en RDC.
En clôturant son intervention, le Chef de l’État a encouragé les membres du Conseil à se hisser à la hauteur des attentes du peuple congolais. « Le renouveau de notre nation passe aussi par une justice forte, équitable et respectée », a-t-il martelé. Les travaux se poursuivront sur plusieurs jours et devraient aboutir à des résolutions majeures pour la consolidation de l’État de droit en République démocratique du Congo.
Junior Kulele