C’est fait, il ne reste plus que la promulgation par le Chef de l’Etat. Le projet de loi sur la répartition des sièges vient d’être adopté au niveau de la chambre haute du parlement ce mercredi 14 juin. Les sénateurs ont voté ce texte, 9 jours après que les députés nationaux aient aussi procédé au même exercice à l’unanimité, soit 361 sur 361, moyennant quelques amendements.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre en charge de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières Peter Kazadi qui a présenté ce projet le lundi, était une fois de plus ce mercredi devant les sages pour répondre aux questions lui posées lors de la présentation. Parmis les préoccupations soulevées, il y avait aussi ce souci de sécurisation du processus électoral et celui du comment faire participer les congolais vivant dans des zones à conflits. En ce qui concerne la sécurisation du processus dans son ensemble, Peter Kazadi a annoncé la mise en place d’un comité de pilotage pour la sécurisation des élections qui est sous sa présidence mais aussi, bien d’autres stratégies sécuritaires sont adoptées au gouvernement qui implique aussi le ministère de la défense nationale.
Pour Peter Kazadi, quant à la participation des populations vivants dans des coins où règnent l’insécurité, le gouvernement de la République s’attelle à résoudre ce problème tout en rassurant que les populations concernées vont voter sous le statut de leurs entités tel que retenu dans le présent projet de loi, et toutes les dispositions sont prises pour ce faire au niveau gouvernemental, rassure le VPM.

Comme à l’Assemblée nationale, les sénateurs membres de l’opposition, spécialement du Front commun pour le Congo (FCC) n’ont pas pris part aux travaux de l’examen de ce projet de loi sur la répartition des sièges. Ils ont déclaré, le jour de sa présentation, que l’examen de ce projet de texte se réalise dans un contexte marqué par l’absence d’un audit externe du fichier électoral crédible, avait déclaré la sénatrice Francine Muyumba du haut de la tribune de la chambre haute du parlement. Pendant ce temps, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) attend déjà le dépôt des candidatures des députés nationaux. Les bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) seront ouverts du 26 juin au 15 juillet 2023.
Emille Kayomba