Dans un climat de tensions politiques croissantes, le Cadre de concertation des forces politiques et sociales a catégoriquement rejeté la proposition de formation d’un gouvernement d’unité nationale, initiée par le conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité. Selon eux, cette démarche ne constitue qu’une manœuvre dilatoire visant à détourner l’attention des véritables crises qui secouent le pays.
Dans un communiqué publié le 24 mars 2025, les forces politiques et sociales ont dénoncé une initiative qui, selon elles, ne répond ni aux besoins urgents de la population ni aux attentes légitimes des Congolais. Elles estiment que le véritable enjeu ne réside pas dans la formation d’un nouveau gouvernement, mais plutôt dans une réponse adéquate aux crises sécuritaires, sociales et économiques qui persistent en République Démocratique du Congo.
Face à cette situation, le Cadre de concertation met en avant l’initiative conjointe de l’Église catholique (ECC-CENCO) comme une alternative crédible et constructive pour sortir le pays de l’impasse. Cette proposition, qui prône le dialogue et la concertation, pourrait selon eux favoriser la stabilité politique et la paix durable en RDC.
Les figures du Cadre de concertation, dont Lubaya Claudel André, député honoraire, et Seth Kikuni Masudi, président du parti PISTE pour l’Émergence, ont exhorté les acteurs politiques à se mobiliser autour d’un projet commun et ambitieux, susceptible de relever les défis actuels. Ils insistent sur la nécessité d’une vision concertée pour éviter que la crise politique et sécuritaire ne s’aggrave davantage.
Alors que la RDC fait face à des défis majeurs, ce rejet du gouvernement d’unité nationale pose la question de la meilleure stratégie pour restaurer la stabilité et la confiance au sein de la population.
Pascal Nduyiri