Le processus électoral en cours ne fait que susciter des commentaires, surtout en ce qui concerne le délai de décembre 2023 à respecter, selon non seulement le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en novembre 2022, mais aussi parce que les 5 ans d’un mandat tel que défini par la constitution seront épuisés. Martin Fayulu, dans un tweet ce lundi 06 mars 2023, a laissé entendre que les congolais ne transigeront pas quand à ce qui concerne le délai constitutionnel.
« Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel, » a-t-il lâché, avant de poursuivre, « Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date là, » a ajouté en sus le président du parti politique ECIDE. Le processus électoral poursuit son bonhomme de chemin.
L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs aussi évolue, alors que les dernières déclarations du président de la CENI, Denis Kadima, laissent planer des doutes. Pour le patron de la Centrale Électorale, cette dernière n’a rien reçu en terme de financement depuis plus de 5 mois. Mais du côté du gouvernement, la détermination n’est pas encore ébranlée.
Le Chef de l’Etat y tient, mais pas seulement. Le ministre des finances Nicolas Kazadi qui a aussi exprimé la volonté du gouvernement à accompagner le processus électoral financièrement, déjà 500 millions USD ont été décaissé en faveur de cette institution d’appui à la démocratie. Si du côté des finances rien de sérieux n’est inquiétant, la situation sécuritaire n’a pas dit son dernier mot. D’où les doutes de la classe politique, exprimé notamment par Martin Fayulu.
Emille Kayomba