La Cour militaire de Kinshasa/Gombe a ouvert, ce vendredi, le procès très attendu concernant la mort du brigadier de circulation routière Fiston Kabeya. Six membres de la Police nationale congolaise (PNC) comparaissent pour homicide volontaire et violation des consignes.
Parmi les prévenus figurent deux commissaires supérieurs adjoints, deux sous-commissaires, un brigadier en chef et un agent de police, tous appelés à répondre de leur implication présumée dans ce drame qui a profondément choqué l’opinion publique.
Fiston Kabeya, en service dans la circulation routière, avait trouvé la mort dans des circonstances suspectes, suscitant une vague d’indignation et des appels à la justice. Le parquet militaire reproche aux accusés d’avoir agi en dehors du cadre légal, entraînant la mort de leur collègue, dans ce qui est qualifié d’acte volontaire et non d’accident ou de bavure isolée.
L’affaire est suivie de près par la société civile, les organisations de défense des droits humains ainsi que les syndicats de la police, qui réclament justice et vérité sur les circonstances exactes de la disparition du brigadier Kabeya. L’ouverture du procès marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité au sein des forces de sécurité.
Le gouvernement, de son côté, s’est engagé à laisser la justice faire son travail sans interférence, réaffirmant sa volonté de professionnaliser les forces de l’ordre et de mettre fin aux abus en leur sein.
L’instruction suit son cours et les audiences devraient se poursuivre dans les jours à venir. La famille du défunt, présente à l’ouverture du procès, espère que ce procès permettra de « laver l’honneur » de leur proche et d’établir les responsabilités.
La rédaction de b-onetv.cd