Dans le secteur des infrastructures en République démocratique du Congo, plusieurs projets sont en cours d’exécution, a noté le Ministre d’Etat en charge des Infrastructures et Travaux Public Alexis Gisaro lors d’une conférence de presse ce mardi, au côté de son collègue de la communication et médias Patrick Muyaya. Parmi ces projets, il y a le projet Tshilejelu concernant l’espace Grand Kasaï et la Ville-province de Kinshasa.

Selon le Ministre d’Etat, le projet Tshilejelu rentre dans le cadre de ces projets d’infrastructures que le gouvernement Congolais exécute en partenariat public-privé (PPP). Dans ces types des projets, les privés prefinancent et au niveau du ministère des infrastructures les intelligences se mettent à l’oeuvre pour imaginer un montage financier en vue de garantir le remboursement. C’est là où le Fonds d’entretien routier (FONER) est mis généralement en contribution. Tshilejelu c’est 100 KM dans l’espace Kasaï avec toutes ses 5 provinces et 40 KM à Kinshasa. Son exécution dans le l’Espace Kasaï est à un niveau très bas, du fait de l’entrepreneur, au point de pousser le gouvernement à prendre des décisions tranchées.

C’est l’entreprise Grec 7 qui avait gagné une grande part de ce marché, malheureusement son contrat spécialement dans le Grand Kasaï a été résilié. Le Ministre d’État est revenu sur les raison de cette résiliation. « nous ne pouvons accepter que le délai contractuel qui était assigné à l’entreprise soit totalement et largement dépassé. Le ministère des infrastructures a du intervenir pour dire à la firme : vous ne respectez pas vos engagements, nous mettons un terme, » a-t-il dit, avant d’ajouter qu’il y a eu un constat selon lequel l’entreprise n’avait pas bien fait sa planification en terme de la chaîne logistique, parce que le Kasaï est parmi les coins de la RDC qui sont enclavés. Par contre cela n’était pas une raison de prendre des engagements irréalisables.

A côté du projet Tshilejelu à Kinshasa, qui est à 40 % de son exécution, il y a aussi d’autres avec plusieurs partenaires comme la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement ou encore la Banque Arabe pour le Développement, qui sont en cours d’exécution sur toute l’étendue du territoire national.
Emille Kayomba