La République démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda, sous les auspices du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) décident de la tenue dans un mois d’une réunion tripartite à Nairobi, pour la création des conditions favorables au retour des réfugiés de deux pays respectifs. C’est ce qui ressort de la rencontre de ce lundi 15 mai 2023 à Genève en Suisse, convoquée par le HCR, dont le communiqué final a été signé par Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre congolais Ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie; Madame Kayisire Marie Solange, Ministre chargée de la Gestion des Urgences de la République du Rwanda et le Haut- Commissaire, Monsieur Filippo GRANDI.
Ce dialogue annoncé se tiendra un mois après la signature du communiqué conjoint sanctionnant la réunion de ce 15 mai et qui est déjà rendu public. Il se réalisera dans le souci de la mise en oeuvre des accords tripartites sur le rapatriement volontaire des réfugiés congolais et rwandais, signés à Kigali, le 17 février 2010, et les modalités pratiques y afférantes, signées à Goma, le 30 juillet 2010 par le Gouvernement rwandais, congolais et le HCR; Cette rencontre de Nairobi doit pour ce faire « définir les modalités pratiques pour la réactivation de tous les engagements et des structures contenus dans les accords tripartites de 2010 et de développer une feuille de route globale y relative; relancer le processus de facilitation du rapatriement volontaire des réfugiés congolais au Rwanda et des réfugiés rwandais en RDC, selon les principes directeurs et modalités déjà souscrits dans le texte des accords tripartites de 2010, » lit-on dans le communiqué conjoint signé par les représentants de ces 3 entités.
Les parties prenantes ont également salué la générosité et l’hospitalité traditionnelles des deux gouvernements et des peuples congolais et rwandais, qui accueillent des milliers de réfugiés depuis des décennies. Ainsi le HCR se dit disposé à apporter son appui aux gouvernements des deux pays, y compris en mobilisant les autres partenaires humanitaires et de développement, afin d’accompagner le retour volontaire des réfugiés dans leurs pays d’origine, dès que les conditions y sont favorables.
Emille Kayomba