Dans un communiqué publié ce samedi 14 mars, Moïse Katumbi, président du parti d’opposition Ensemble pour la République, a réaffirmé sa disponibilité, ainsi que celle de son parti, à participer activement à un dialogue inclusif, sincère et constructif. Il propose que ce dialogue soit mené sous l’égide des médiateurs régionaux de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ainsi que des institutions nationales telles que la CENCO et l’ECC.
Candidat malheureux à la dernière présidentielle, Katumbi et son parti disent prendre acte des appels à un dialogue rassemblant les autorités de Kinshasa, les forces d’opposition armée et non armée, ainsi que la société civile congolaise. « Ce moment est historique : il offre aux Congolais une occasion unique de s’attaquer aux causes profondes de la crise, au lieu de se limiter à en gérer les conséquences sécuritaires. Nous affirmons avec conviction que seul un dialogue sincère, transparent et véritablement inclusif peut mettre un terme définitif à la guerre », peut-on lire dans le communiqué.
Il a également rappelé les appels répétés de son parti aux autorités congolaises pour qu’elles s’appuient sur l’Angola, qu’il considère comme un partenaire fidèle et impartial, dans la quête d’une solution de paix. « Nous saluons la persévérance et l’engagement exemplaire de Son Excellence João Lourenço, Président en exercice de l’Union Africaine. Grâce à ses efforts inlassables, une avancée décisive vers la paix se profile à l’horizon », a ajouté Katumbi.
Ce communiqué intervient à quelques jours des négociations prévues le 18 mars à Luanda entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Dans la même dynamique, Martin Fayulu a également publié un message appelant à un dialogue inclusif pour s’attaquer aux « causes profondes » de l’instabilité en RDC.
Emille Kayomba