La République démocratique du Congo, par ses autorités, a déjà déclaré sa désapprobation face au régime de notification lui imposée par le comité des sanctions de l’ONU en ce qui concerne l’achat d’armes et munitions de guerre par la République démocratique du Congo. Des notifications qui viendront des pays membres de l’ONU fournisseurs.
Le Vice-Premier Ministre des Affaires Etrangères Christophe Lutundula a saisi formellement Michel Xavier Biang, président du Comité des santions du Conseil de sécurité mis en place quand à cette question. Le chef de la diplomatie congolaise lui demande d’insérer dans ses recommandations la requête de la RDC demandant l’annulation du régime de notifications qui frappe tous les fournisseurs d’armes au gouvernement congolais.
« Je viens de saisir le président du comité des sanctions de l’ONU, le représentant permanent du Gabon auprès de cette organisation, qui a conduit la mission d’évaluation de ce comité dans la région des Grands Lacs, pour lui de demander dans son rapport de mission de réhabiliter notre pays dans tous ses droits en tant qu’Etat souverain. Cela, en levant toutes les entraves injustes et sans raisons objectives à la protection de son autorité territoriale », a signalé le VPM Lutundula.
Pour les Nations-Unies, ce régime de notifications renforce l’importance d’une surveillance attentive des équipements entrant en RDC. Il s’agit d’une surveillance qui est un outil essentiel pour prévenir le détournement des stocks nationaux à destination des groupes armés.
Emille Kayomba