C’est en tout cas ce que propose un éminent économiste de Kinshasa, dans sa réflexion sur ce problème de pain qui commence à se poser avec acuité, au niveau de toute la ville de Kinshasa.
Depuis des années, plusieurs ONG, produisent du pain et même des biscuits et des gâteaux avec la farine de manioc et celle de maïs. Mais en allant plus loin, pourquoi ne pas envisager à moyen terme de cultiver du blé en République démocratique du Congo ?
La famille Tshombe avait commencé à le faire, dans l’actuelle province du Lualaba, dans les années 80. Mais faute d’appui financier conséquent, l’expérience fut abandonnée. Mais, si, le blé peut pousser dans le Lualaba, il peut aussi pousser dans le Kongo Central et dans le Kivu.
C’est au moment où l’on est confronté à des difficultés, que l’on envisage des solutions qui peuvent apporter des réponses positives dans une société. En effet, pourquoi ne pas songer, dans le long terme à devenir un pays exportateur de blé ? Cela n’est pas impossible.
Il faut davantage y réfléchir avec l’aide des agronomes spécialisés dans ce domaine palpitant.
Rappelons tout de même que certaines usines de panification de Kinshasa, comme la société Quo Vadis, à l’époque, dans les années 80, produisait du pain en mélangeant la farine de blé et celle de manioc, pour économiser sur le blé, plus cher.
Voilà des bons programmes sur lesquels devrait se pencher le Gouvernement de la République, pour prouver que tout n’est pas mort en République démocratique du Congo, et que l’on peut y favoriser des projets innovants pour satisfaire les consommateurs.
Pascal Hamici