Placés sous le thème : « Le dialogue sécuritaire, Afrique-Europe à l’ère d’une nouvelle rivalité géopolitique et fondamentalement en ce qui s’interroge sur comment améliorer concrètement la coopération et la collaboration entre nos États », les travaux de la sixième conférence du Réseau des parlementaires africains membres des Commissions Défense et sécurité ont lieu à Kinshasa en République démocratique du Congo. Le go a été donné ce jeudi en présence des plusieurs participants venus de différents pays du continent.
Il était l’occasion, pour le président de l’Assemblée nationale congolaise de pointer du doigt accusateur, une fois de plus, le Rwanda dans la question de l’insécurité qui sévit dans la partie orientale du Congo-Kinshasa. Pour Christophe Mboso, la RDC est « agressée au lever du soleil comme au coucher, par des voisins qui sont censés être frères, mais ils ont fait le choix de se tenir en ennemis » a-t-il fait observer. Celà, avant d’ajouter que le Rwanda a décidé «d’être l’épicentre de la déstabilisation de ses voisins plus particulièrement la RDC ».
En ce qui concerne les assises, le président de la Chambre basse du parlement congolais a laissé entendre que le thème choisi est à la fois évocateur et interpellateur en ce que le sujet de différents exposés sont sans équivoque de haute portée et d’une pertinence incontestable. Par contre, il fait remarquer que « le dialogue sécuritaire devrait être orienté premièrement sur l’Afrique avec elle-même avant de l’être avec l’Europe ».
Les autorités de la RDC ne laissent passer actuellement aucune occasion sans parler de la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Avec un accent particulier mis sur l’épineuse question de l’agression rwandaise en soutient au M23, qui occupe la cité de Bunagana au Nord-Kivu depuis plus de 115 jours.
Emille Kayomba