Selon le Vice-premier ministre en charge des affaires étrangères Christophe Lutundula, il y a plus d’équivoque, le départ de la Monusco sera effectif à partir du mois de décembre 2023. Pour ce retrait, le Conseil de sécurité de l’ONU a déjà pris une déclaration évoquant la question, une décision claire sera prise en décembre, la période où l’Organisation des Nations Unies décide de l’avenir de sa mission au Congo, indique le VPM en charge des affaires étrangères.
Au pays, dit-il devant la presse ce lundi, le gouvernement congolais et la Monusco ont entamé un travail pour arriver à cette fin. Il s’agit de mettre en place un certain nombre de documents cité par l’autorité congolaise. Le premier, c’est le plan de désengagement des troupes de la Monusco, le chronogramme du retrait, ça c’est le premier travail. Le deuxième, les deux parties doivent convenir des modalités pratiques de la remise et reprise. « Ça veut dire que la reprise des activités qui sont actuellement exercées par la Monusco et la RDC va continuer avec l’appui des traditionnels. Entendez par traditionnel, les agences et programmes de le Monusco, » a évoqué le Vpm Lutundula.
Troisième document, il sera élaboré le plan de la réduction progressive des effectifs, et pas du personnel seulement. Le quatrième document, il doit être élaboré ce programme qui montre comment l’ensemble du dispositif de la Monusco va commencer à partir et enfin, le cinquième document doit préciser ce que la Monusco, pendant la transition, va encore faire, notamment dans le processus électoral, le programme PDDRCS, et autres. Après plus de deux decenies de présence, le gouvernement congolais se montre plus que déterminé à faire partir la Monusco. Pour les autorités de Kinshasa, il est question de répondre entre autres aux exigences de la population, qui ne se sent pas protéger par cette force.
Emille Kayomba